i-Flanders reste provisoirement ‘une ambition’

Quand, comment et avec quel budget? Fientje Moerman, ministre flamande de l’économie, n’a guère abordé le projet ‘i-Flanders’, hier, lors de l’événement i-city d’Hasselt: “Cela doit rester notre ambition à terme…”

Quiconque s’est rendu à Hasselt pour en savoir plus à propos d’i-Flanders s’en est retourné déçu. Il n’y a en effet aucun engagement formel d’investisseurs potentiels. Fin 2006, Moerman avait signé à ce propos un Memorandum of Understanding (MoU) avec HP, Microsoft et Cisco, mais cela ne va pas plus loin. Le MoU n’a par ailleurs qu’une durée de trois ans.Plus tôt cette semaine, Jan Callewaert, CEO d’Option, a fait savoir qu’il était dans l’expectative. Telenet adopte également une attitude plutôt réservée. Moerman a qualifié ce comportement de réflexe typiquement flamand: “Entreprendre, c’est prendre des risques, sinon on va travailler à l’Etat.” Elle ne souhaite pas non plus s’en tenir à une date de lancement pour i-Flanders: “Nous ne suivons pas une politique d’annonces.”Moerman a décrit le début de ‘City Live’ comme la naissance d’une fille. I-Flanders en serait “son royaume”. Le gouvernement flamand est prêt à injecter cette année au maximum 4 millions d’euros dans City Live. D’ici 2010, la plate-forme logicielle mobile devrait déjà se suffire à elle-même. Un accord de gestion devrait être conclu avec des dispositions spécifiques à propos des objectifs et des indicateurs de performances. Les investisseurs sont le groupe de médias Concentra, l’entreprise d’investissements limbourgeoise LRM et le management de City Live, dont le nouveau CEO Frank Beckers. Ce dernier espère signer rapidement un contrat avec SingTel, l’opérateur dominant de Singapour. City Live y possède déjà un petit bureau avec une personne.

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