HPE présente le premier serveur hyper-convergé

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Els Bellens

En janvier de cette année, HP Enterprises rachetait l’entreprise américaine SimpliVity. Au salon technologique CeBIT d’Hanovre, le géant présente aujourd’hui un produit né de cette opération: le SimpliVity 380 équipé d’OmniStack.

On savait déjà que HPE croyait en l’avenir de l’infrastructure hyper-convergée, lorsqu’elle déboursa 650 millions de dollars pour racheter SimpliVity. Cette petite entreprise crée des plates-formes partagées à des fins de stockage, de réseautique et d’informatique ‘software-defined’, qui peuvent tourner sur du matériel standardisé. Pour HPE, cela s’inscrit cependant dans un projet plus vaste, puisqu’elle joue à fond la carte de la décentralisation et de l’infrastructure IT hybride. “L’IT hybride est et demeure une réalité”, affirme Heiko Meyer, managing director de HPE Germany, lors d’une conférence presse organisée durant le CeBIT. “Le nuage privé est encore et toujours un marché en croissance”, enchaîne Mark Linesch, vice-président Strategy for HPE CTO Office & Labs.

Il est clair que HPE continue d’opter pour le sur site (‘on premise’). Sa stratégie consiste à permettre aux clients de réaliser leur propre mix basé sur la sécurité, le coût, etc. Pour y arriver, l’entreprise va déployer le SimpliVity 380, un serveur compact intégrant le logiciel OmniStack de SimpliVity. Le SimpliVity 380 devient ainsi une solution hyper-convergée qui regroupe en un seul et même appareil toute l’infrastructure et tous les services pour des charges de travail virtualisées. Comme c’était le cas précédemment déjà avec la plate-forme de SimpliVity, la nouvelle solution garantit 90 pour cent de capacité tant en stockage qu’en sauvegardes (backups). En outre, elle offre une gestion axée VM ‘policy-based’, afin de simplifier l’administration journalière.

C’est surtout ce dernier point qui devrait faire la différence, selon HPE. Et l’entreprise d’insister sur le fait qu’à court terme, 45 pour cent des données IoT seront analysées à la périphérie (‘edge’) de l’entreprise et non plus en son coeur (‘core’). Pour des applications telles les voitures autonomes ou l’internet des choses, tous les calculs ne se feront pas dans le nuage ou dans le parc de serveurs de l’entreprise. Toujours plus souvent, cela se fera dans des bureaux satellites ou sur site. “Cette périphérie ne sera pas aussi simple à gérer qu’un centre de données”, prétend Mark Linesch, vice-président Strategy for HPE CTO Office & Labs. “Il pourra s’agir tant d’une oliveraie que d’un tanker. Les traitements s’y effectueront dans des conditions brutes, où le support s’avérera essentiel. Et c’est là que HPE apportera son aide en tant que partenaire.”

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