HP Belux: croissance nulle pour 2009

Pour HP Belux, l’année 2008 se termine sur une croissance négative de 3 à 4% en euros. Et 2009 ne devrait pas être meilleure puisque, comme Agoria, Alain Sohet, son CEO, table sur une croissance nulle.

Pour HP Belux, l’année 2008 se termine sur une croissance négative de 3 à 4% en euros. Et 2009 ne devrait pas être meilleure puisque, comme Agoria, Alain Sohet, son CEO, table sur une croissance nulle.

Pour rappel, le groupe HP aura réalisé pour son exercice fiscal 2008 (à fin octobre) un chiffre d’affaires de 118,4 milliards $ et un profit opérationnel de 11,8 milliards $. Et si l’activité Printing (IPG) reste un fort contributeur en matière de marge, sa part tend à diminuer (de 80% voici 4 à 5 ans à environ 40% aujourd’hui) au profit de PSG (PC) et de TSG (serveurs, stockage et services). Ajoutons que TSG représente 45% des ventes, pour 22% à IPG et 33% à PSG. Tandis que l’Europe génère 42% du chiffre d’affaires (soit 50 milliards $ environ), contre 42% également aux Amériques et 16% à l’Asie-Pacifique. A noter encore qu’EDS dépendra désormais du groupe PSG.

Dans le Belux, HP a réalisé un chiffre d’affaires de 820 millions EUR, en repli de 4 à 5% sur l’exercice précédent, tandis qu’EDS affiche chez nous un chiffre d’affaires de 234 millions EUR. Soit un groupe qui passera l’an prochain le cap du milliard EUR. Et qui deviendra le n° 1 en services IT (ce qui semble déjà le cas aujourd’hui), après être déjà le leader du marché en impression, en serveurs Unix et x86 ainsi qu’en stockage disque et en logiciels de gestion.

En ce qui concerne précisément EDS, Eric Van Bael, son CEO, estime que les licenciements pourraient être ramenés de 300 à 254 personnes (qui s’ajoutent donc aux 24 emplois perdus chez HP). L’intégration devrait être totalement finalisée en août prochain. Mais “cela prend du temps et on prend son temps”, précise Alain Sohet, qui affirme entrevoir déjà des opportunités chez les deux bases de clientèle (EDS est n° 1 en Belgique dans le secteur public et n° 2 dans le monde financier).

Reste que “comme Agoria, nous prévoyons une croissance nulle pour l’année à venir”, confie encore Alain Sohet qui se dit prudent, vu la volatilité des marchés.

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