Grouwels: “J’aimerais que Uber vienne me parler”

Pieterjan Van Leemputten

La ministre bruxelloise des Transports Brigitte Grouwels (CD&V) a invité, mercredi soir sur le plateau de Terzake (VRT), le service de taxi alternatif Uber à venir la rencontrer. Elle a toutefois averti que les personnes qui offriraient ce service seraient mises à l’amende si elles étaient attrapées.

La ministre bruxelloise des Transports Brigitte Grouwels (CD&V) a invité, mercredi soir sur le plateau de Terzake (VRT), le service de taxi alternatif Uber à venir la rencontrer. Elle a toutefois averti que les personnes qui offriraient ce service seraient mises à l’amende si elles étaient attrapées.
Une astreinte de 10.000 euros est prévue pour chaque contravention, selon une décision récente du tribunal de commerce de Bruxelles. Interrogée mercredi soir, la ministre a assuré que la décision de justice serait respectée.

Elle a toutefois ajouté souhaiter avoir un entretien avec les responsables d’Uber qu’elle n’a jusqu’ici jamais rencontré. “J’aimerais que Uber prenne contact avec moi et vienne me parler. Ils ont débarqué à Bruxelles comme des cowboys”, selon elle. La ministre CD&V n’a toutefois pas exclu une modification de la législation.

Uber avait déjà pris contactCette dernière déclaration est étonnante dans la mesure où Uber, à l’entendre, avait en septembre dernier déjà eu une entrevue avec le cabinet de la ministre Grauwels à propos de l’arrivé du service. Il y eut aussi des réunions en octobre et en janvier, au cours desquelles Uber avait explicitement fait comprendre son intention de lancer UberPOP dans la capitale à partir de février.

“Je n’ai pas dit que la réglementation bruxelloise était la loi de la nature. La question est juste de savoir si Uber est prêt à se conformer aux règles minimales, pour la sécurité des clients”. (Belga)

Vous avez repéré une erreur ou disposez de plus d’infos? Signalez-le ici

Contenu partenaire