Greenpeak: En quête de 10 millions EUR

L’entreprise fusionnée belgo-néerlandaise Greenpeak a vu le jour, il y a un an, suite au regroupement des jeunes entreprises Ubiwave (Zele) et Xanadu Wireless (Utrecht).

L’entreprise fusionnée belgo-néerlandaise Greenpeak a vu le jour, il y a un an, suite au regroupement des jeunes entreprises Ubiwave (Zele) et Xanadu Wireless (Utrecht).

Toutes deux visaient ce qu’on appelle la ‘troisième vague du sans fil’: les réseaux de capteurs sans fil. “Nous avions des solutions différentes, respectivement une de type logiciel et une de type matériel, pour le même problème, déclare Cees Links, CEO de Greenpeak. Fusionnez le tout et vous obtenez une offre unique.” Sous l’appellation Greenpeak, l’entreprise réalise des puces sans fil – et le logiciel correspondant – qui fonctionnent d’elles-mêmes à partir d”énergie récoltée’ (énergie solaire, énergie produite par vibrations,…). “Car vous imaginez l’énorme cauchemar que représente le remplacement continuel des piles de votre réseau de capteurs”, argumente Links.

L’entreprise a déjà déployé ses ailes vers les Etats-Unis et le Japon. “La zone linguistique du néerlandais est trop limitée pour une entreprise comme la nôtre. En outre, il en est des capteurs sans fil comme de la WiFi: d’abord percer aux Etats-Unis et au Japon, avant de gagner le reste du monde.” Cees Links cite des ‘dizaines de clients’, mais ajoute aussitôt: “Indesign, l’intégration de nos puces et du logiciel dans un produit, c’est tout un trajet. Et encore faut-il que le client achète le produit. Ce n’est que si le succès est au rendez-vous qu’on commence vraiment à gagner de l’argent. Il faut du répondant à l’autre bout.”

L’an dernier, Greenpeak exprimait le souhait d’accueillir rapidement 100 équivalents temps plein. 40 personnes y travaillent aujourd’hui, soit seulement 5 de plus que l’an dernier. “Nous préférons rester prudents, explique Links. D’abord trouver les clients et générer un chiffre d’affaires stable.” L’an dernier, l’entreprise évoquait aussi une nouvelle phase d’investissement comme un objectif explicite. “C’est toujours le cas. Dans notre phase ‘Series A’ – composée de plusieurs phases plus modestes -, nous avons récolté quelque 10 millions EUR. Fin de l’année, une phase ‘Series B’ pour 10 millions EUR supplémentaires devrait suivre.”

Links ne veut pas citer de chiffre d’affaires. “L’avantage d’être une entreprise privée”, dit-il en riant. Puis, nous lui demandons évidemment à quand l’entrée en Bourse. “Nous voulons simplement attirer des clients et concevoir une technologie intéressante. Mais les investisseurs veulent récupérer leur mise, p. ex. via un rachat ou une entrée en Bourse. L’an dernier, j’ai déjà vu pas mal d’entreprises intéressées. Un rachat me semble donc plus envisageable, mais tout est encore possible.”

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