Google teste des voitures entièrement ‘automatisées’

Kristof Van der Stadt
Kristof Van der Stadt Rédacteur en chef chez Data News

Ces derniers mois, Google a effectué des tests sur des voitures se déplaçant de manière entièrement automatique dans le trafic.

Ces derniers mois, Google a effectué des tests sur des voitures se déplaçant de manière entièrement automatique dans le trafic.

Même si les grands groupes automobiles planchent depuis des années déjà sur la technologie robotique, la voiture entièrement ‘automatisée’ s’apparente quand même encore pour beaucoup à de la science-fiction pure. Pourtant, Google a démontré le contraire en Californie lors d’un test s’inscrivant dans un projet d’intelligence artificielle à grande échelle.

Le géant de la recherche – qui se démarque du reste toujours plus de son coeur de métier – dispose en Californie de sept voitures ‘automatiques’ qui ont parcouru en tout plus de 140.000 miles (225.000 kilomètres): une primeur dans le domaine de la robotique, selon Google. Les voitures automatisées (des Toyota Prius adaptées) embarquent des caméras vidéos, des détecteurs de radars et un viseur laser qui, à l’aide du logiciel ad hoc incorporé, est capable de… voir les autres véhicules, objets ou formes humaines sur et le long de la route. Par ailleurs, les voitures exploitent les cartes Google Maps.

Même si c’est le logiciel qui prend de manière autonome les décisions de conduite et le maniement du volant, sachez quand même qu’une personne se trouve derrière ce dernier pour parer à tout problème éventuel. Outre ce… conducteur, chaque véhicule accueille aussi à son bord un ‘software operator’ qualifié qui évalue les performances du logiciel. La police locale est évidemment aussi tenue au courant de ces tests.

Il ne faut cependant pas rêver: l’ère des voitures sans conducteur n’est pas encore pour tout de suite. Les ingénieurs impliqués dans ce projet de Google estiment en effet qu’il faudra patienter encore huit années au moins, avant que la technologie soit tout à fait au point. D’ici là, il faudra évidemment aussi adapter le code de la route en conséquence…

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