GIAL: repartir sur de nouvelles bases

Après le scandale qui a éclaboussé l’ABSL GIAL, l’ASBL qui assure la gestion de l’informatique de la Ville de Bruxelles en 2005, Karine Lalieux, échevine de l’informatique, affirme avoir remis de l’ordre. Et dévoile ses projets pour 2008.

Après le scandale qui a éclaboussé l’ABSL GIAL, l’ASBL qui assure la gestion de l’informatique de la Ville de Bruxelles en 2005, Karine Lalieux, échevine de l’informatique, affirme avoir remis de l’ordre. Et dévoile ses projets pour 2008.

L’ASBL Gial (centre de Gestion Informatique des Administrations Locales), c’est un budget de près de 20 millions EUR ((2,5% du budget de la Ville) et 73 personnes qui assurent la gestion de l’informatique de la capitale, à savoir 152 serveurs, 4.200 PC, 160 centraux téléphoniques et 4.300 postes téléphoniques répartis sur 250 sites. Après le scandale qui a touché l’ASBL en 2005 (qui s’est traduit par le licenciement des anciens dirigeants pour faute grave et l’engagement d’une nouvelle équipe), l’échevine Karine Lalieux affirme que désormais, “la nouvelle direction a rétabli l’équilibre financier” (et même un léger boni en 2007) et que “des règles de contrôle interne ont été mises en place.”

L’un des grands chantiers de l’avenir sera le passage à la voix sur IP, un ou plusieurs sites pilotes devant être lancé(s) cette année.

L’autre grand projet concernera la migration vers des logiciels ‘open source’, une étude de faisabilité étant pour l’instant en cours. Cette solution devrait permettre d’économiser 300.000 EUR par an environ, budget consacré aux licences Microsoft Office, notamment dans les écoles.

Par ailleurs, la Ville envisage – afin de réduire la fracture numérique – de reconditionner ses anciens PC – 2.000 machines cette année environ – et de les distribuer à des associations tant bruxelloises que des pays du Sud.

Le site web de la Ville, qui a accueilli 2,4 millions de visiteurs uniques l’an dernier, sera également refondu tant au niveau de sa structure que de son graphisme, de ses fonctionnalités et de son interactivité. Ainsi, il sera possible de télécharger des documents administratifs, tandis qu’il est prévu à terme d’évoluer vers des transactions en ligne notamment. Le nouveau site devrait être opérationnel d’ici 6 mois.

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