Le fondateur de Foxconn s’intéresse au géant de l’électronique, mais cela ne plaît guère aux autorités japonaises.
Le week-end dernier, Terry Gou, le fondateur d’Hon Hai Precision Industry, mieux connue hors Taiwan sous l’appellation Foxconn, déclarait qu’il pourrait amener le groupe Sharp au seuil de rentabilité en l’espace de deux années. Plus tard, le journal japonais Kyodo News ajouta que Foxconn serait prête à verser 300 milliards de yens (2,49 milliards de dollars) pour mettre complètement la main sur Sharp.
Sharp ne se porte pas très bien pour le moment. Pour ses panneaux solaires et ses écrans LCD, elle doit affronter la concurrence féroce d’entreprises chinoises et taïwanaises. Entre-temps, elle s’est retirée aussi du marché télévisuel nord-américain.
L’intérêt manifesté par Gou a entre-temps déjà provoqué une hausse de sept pour cent du cours de l’action de Sharp et ce, même si l’on n’est pas encore certain qu’un rachat aura bien lieu et par qui. C’est ainsi que le journal taïwanais Central News Agency annonce que l’entreprise Innovation Network Corporation of Japan (INCJ) soutenue par les autorités japonaises envisagerait également de reprendre Sharp et ce, même si elle ne finaliserait pas une offre avant 2016.
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