Fedict va insister sur l’adjudication de Fedman III

Stefan Grommen Stefan Grommen est rédacteur de Data News.

En janvier, l’on apprenait que Fedman II, le réseau sur lequel travaillent tous les fonctionnaires fédéraux, atteignait progressivement la limite de sa capacité haut débit. En l’absence de gouvernement de plein exercice, l’adjudication n’a pas pu encore être organisée. Mais cela devra se faire à coup sûr cette année, selon Jan Deprest, président de Fedict. “Nous devons migrer en urgence vers Fedman III ou nous allons connaître cette fois de véritables problèmes de capacité. Nous avons déjà dû prolonger le contrat existant d’un an en raison des affaires courantes. Nous allons donc à présent tenter d’élaborer un case complet pour le gouvernement, afin que nous puissions quand même passer à Fedman III.”

En janvier, l’on apprenait que Fedman II, le réseau sur lequel travaillent tous les fonctionnaires fédéraux, atteignait progressivement la limite de sa capacité haut débit. En l’absence de gouvernement de plein exercice, l’adjudication n’a pas pu encore être organisée. Mais cela devra se faire à coup sûr cette année, selon Jan Deprest, président de Fedict.

“Nous devons migrer en urgence vers Fedman III ou nous allons connaître cette fois de véritables problèmes de capacité. Nous avons déjà dû prolonger le contrat existant d’un an en raison des affaires courantes. Nous allons donc à présent tenter d’élaborer un case complet pour le gouvernement, afin que nous puissions quand même passer à Fedman III.”

“Dans le budget précédent, nous n’avions pas encore pu faire passer l’adjudication Fedman, explique Deprest. Après calculs, il s’est avéré que nous aurions pu le faire. Or cette année, les calculs seront moins positifs.” Il estime que le réalisme l’emportera. “Si Fedman ne fonctionne pas, il n’y aura plus d’interconnectivité entre les services publics. Il n’y aura même plus d’internet.” Le nouveau contrat nécessiterait un investissement de 8 à 9 millions EUR répartis sur 4 à 5 ans.

Deprest se dit très pragmatique à propos des ‘affaires courantes’, sauf que la situation actuelle est tout à fait anormale. “A un moment donné, votre créativité est épuisée: comment vais-je donc m’y prendre pour que mes services puissent continuer à tourner? Nous sommes évidemment prêts à suivre les règles, mais ne serait-il pas temps de reconnaître que nous nous trouvons dans une situation exceptionnelle? Or qui dit situation exceptionnelle dit mesures exceptionnelles.”

Vous en saurez plus sur la vision d’avenir de Jan Deprest à propos de Fedict dans Data News de cette semaine.

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