Fedict offre son aide en matière d’ouverture des données publiques

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Stefan Grommen Stefan Grommen est rédacteur de Data News.

Le service public fédéral ICT Fedict est prêt “à fournir une assistance à tout développeur individuel ou collectif qui souhaite utiliser des données publiques.”

Le service public fédéral ICT Fedict est prêt “à fournir une assistance à tout développeur individuel ou collectif qui souhaite utiliser des données publiques.”

Voilà ce qu’a répondu le ministre de l’ICT, Vincent Van Quickenborne, à une question posée par le parlementaire Peter Dedecker. Suite à l’affaire iRail à la SNCB, Dedecker se demandait quelle était la position du gouvernement en matière d’open data, la mise à disposition de données publiques non liées à des personnes en vue d’une utilisation par les citoyens et les entreprises.

Van Quickenborne a répondu que son point de vue était très simple: “Si une activité n’a pas pour but de faire du profit, comme iRail, j’estime qu’elle doit pouvoir être utilisée, sans qu’il faille payer. Il faut cependant que des accords soient conclus.” Il y a pourtant un hic, à savoir qu’il ne peut pas entreprendre grand-chose de fondamental dans un gouvernement en affaires courantes. Van Quickenborne a toutefois ajouté qu’il pourrait envoyer une circulaire à tous les services publics en notifiant son point de vue en la matière.

De sa réaction, il ressort également qu’au Fedict, l’on est prêt à mettre à disposition des données publiques. Van Quickenborne: “Aujourd’hui même, Fedict déclare être disposé à fournir une assistance à tout développeur individuel ou collectif souhaitant utiliser des données publiques. Dans l’attente de cette circulaire, nous veillerons à aider les initiatives particulières qui veulent utiliser des données du gouvernement fédéral ou des services publics. Mais jusqu’à présent, Fedict n’a encore reçu aucune demande dans ce sens.” Le ministre espère qu’au niveau régional aussi, des initiatives seront prises en matière d’open data.

Par ailleurs, Van Quickenborne a annoncé que le ‘deeplinking’ (lien profond) vers des sites web gouvernementaux est bien autorisé. Pour sa part, la SNCB l’interdit actuellement.

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