Ericsson est certaine de son fait à propos de LTE

Kristof Van der Stadt
Kristof Van der Stadt Rédacteur en chef chez Data News

Ericsson se montre sûre d’elle-même à propos du fait qu’elle peut jouer un rôle en vue …

Ericsson se montre sûre d’elle-même à propos du fait qu’elle peut jouer un rôle en vue dans l’installation de réseaux LTE en Belgique.

En mars de l’an dernier, Telenet fut le premier opérateur belge à lancer un projet pilote en LTE, le successeur de la communication 3G mobile. Un mois plus tard, Mobistar annonçait de son côté qu’il allait tester la technologie. Ces tests ont été effectués avec de l’équipement d’Alcatel-Lucent. Peu après, Belgacom réagissait aussi en faisant savoir qu’il était déjà nettement plus avancé dans la migration vers le 4G: “Notre nouveau fournisseur, le chinois Huawei, adaptera le réseau 3G, afin que tous les systèmes soient disponibles pour 3G et 4G et que le réseau puisse être transformé immédiatement.”

Ericsson va-t-elle dès lors laisser tomber LTE? Jean-Claude Geha, son country manager, s’est fait en effet quelques soucis, mais semble malgré tout sûr de lui: “L’on va procéder à des essais. Rien n’est encore décidé quant à un déploiement définitif ultérieur. En outre, la plupart des opérateurs optent à présent pour une approche multi-vendeurs”, affirme Geha. Un exemple? Base (KPN Belgium), qui dispose d’un réseau Ericsson en backbone, mais depuis quelque temps aussi d’équipement ZTE via un accord conclu par le groupe KPN.

Mondialement puissant “Notre technologie fonctionne bien. Nous sommes convaincus que nous allons jouer un rôle en vue en LTE”, conclut-il. Il est pourtant manifeste qu’Ericsson peut s’attendre à une concurrence féroce au niveau de Base, car entre-temps, la concurrence chinoise accroît ses efforts et va tester LTE avec Base. Sur le plan mondial, quelque 150 millions de personnes ont entre-temps potentiellement accès à LTE, dont 100 millions environ via des réseaux Ericsson, tels Telia (Suède), Vodafone (Allemagne), Verizon et Sprint (Etats-Unis).

L’avenir est au partage Jean-Claude Geha envisage en Belgique aussi une tendance claire au partage de l’infrastructure. “Non seulement la partie radio, mais aussi la transmission et la partie exploitation seront toujours plus partagées. Et ce n’est pas nécessairement une mauvaise nouvelle pour nous”, ajoute Geha, qui fait référence à la consultance et aux services qu’Ericsson pourra fournir en la matière. “Mais c’est aussi la façon d’obtenir la puissante couverture que tout le monde veut.”

TV numérique Spécifiquement en Belgique, Ericsson observe aussi un grand intérêt pour l’offre TV ‘multi-source’ que le fabricant avait présentée il y a exactement un an à Barcelone. Selon Ericsson, deux acteurs seraient déjà “très intéressés par l’offre IPTV”, mais l’entreprise ne souhaite pas citer de noms.

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