En route vers un standard pour les paiements par GSM

Kristof Van der Stadt
Kristof Van der Stadt Rédacteur en chef chez Data News

Le secteur financier belge et les trois grands opérateurs mobiles envisagent d’introduire un nouveau moyen de paiement mobile. La plate-forme PingPing et le standard M-Banxafe seront utilisés comme base. Les quatre grandes banques belges et les représentants des plus petites banques ont conclu un accord de principe avec Belgacom, Base (KPN Group Belgium) et Mobistar, afin d’introduire un nouveau moyen de paiement mobile commun. L’objectif est de faire cette année encore du GSM un porte-monnaie électronique que le consommateur pourra utiliser pour des paiements jusqu’à 25 euros maximum.

Le secteur financier belge et les trois grands opérateurs mobiles envisagent d’introduire un nouveau moyen de paiement mobile. La plate-forme PingPing et le standard M-Banxafe seront utilisés comme base.

Les quatre grandes banques belges et les représentants des plus petites banques ont conclu un accord de principe avec Belgacom, Base (KPN Group Belgium) et Mobistar, afin d’introduire un nouveau moyen de paiement mobile commun. L’objectif est de faire cette année encore du GSM un porte-monnaie électronique que le consommateur pourra utiliser pour des paiements jusqu’à 25 euros maximum.

PingPing et M-Banxafe Les négociations à propos du développement technique doivent encore être menées, mais il est clair que l’on optera pour le SMS et la technologie ‘near field communication’ (NFV). Selon Frédérique Verbiest, porte-parole de Belgacom, le système final sera basé sur la plate-forme PingPing de Belgacom. Celle-ci est à présent déjà utilisée notamment pour les paiements de places de parking, de tickets de bus et de cinéma ou de boissons dans les distributeurs automatiques.

Le lien vers les banques sera assuré par M-Banxafe (Atos Worldline), un service qui est déjà utilisé par nos opérateurs télécoms pour combiner les cartes de banque aux cartes SIM, afin de les recharger aisément avec le GSM par exemple. Le nouveau système de paiement sera doté d’un portefeuille électronique d’une capacité de 150 euros. La sécurité sera confiée à un groupe de travail séparé. “Tous les aspects sont pris en considération”, explique Michel Vermaerke, administrateur délégué de Febelfin. “Tout spécialement pour le portefeuille électronique, nous examinons par exemple aussi si le solde peut être stocké sur un serveur central plutôt que sur le seul GSM”, poursuit Vermaerke.

Commerçants L’initiative – une “plate-forme ouverte, pour laquelle le secteur ne facilite que la concertation” – a vu le jour, selon l’administrateur délégué, suite à un certain nombre d’évolutions technologiques chez les opérateurs télécoms – comme PingPing – mais aussi dans le secteur financier – comme l’application de banking mobile de BNP Paribas Fortis. “L’important, c’est d’avoir impliqué aussi les commerçants, car ils doivent accepter le système”, ajoute Vermaerke. L’on ne sait pas encore de quel équipement un commerçant devra disposer pour accepter les paiements. “Mais il est possible que son propre GSM suffise”, assure Michel Vermaerke. L’initiative s’inscrit du reste chez Febelfin dans le cadre d’un projet plus important dont le coup d’envoi avait été donné en 2009 déjà, en vue d’atteindre les 2 milliards de paiements électroniques en 2015.

Une alternative à Proton Le nouveau système de paiement sera une sérieuse alternative au système Proton peu populaire. Cette année, l’utilisation de Proton a encore régressé de 14 pour cent. “Le but est de trouver une alternative à Proton pour les paiements de faible valeur”, avait déclaré Dirk De Cock, CEO d’Atos Worldline Belgique, l’année dernière déjà à Data News. Si les négociations se passent bien, ce souhait pourrait bien être rencontré cette année.

Vous avez repéré une erreur ou disposez de plus d’infos? Signalez-le ici

Contenu partenaire