EMC va rénover le centre de données de De Persgroep

Pieterjan Van Leemputten

De Persgroep Publishing a confié à EMC la tâche de rénover son centre de données. Pour l’entreprise de médias, conserver localement ses données s’avère en effet plus économique que se tourner vers un fournisseur ‘cloud’.

De Persgroep Publishing a confié à EMC la tâche de rénover son centre de données. Pour l’entreprise de médias, conserver localement ses données s’avère en effet plus économique que se tourner vers un fournisseur ‘cloud’.

Le centre de données sera rénové dans l’optique d’une meilleure flexibilité, optimalisation et disponibilité des données. L’ancienne infrastructure fonctionnait surtout avec des silos verticaux et se caractérisait par des coûts généraux élevés. Résultat: l’entreprise a opté pour une rénovation plutôt que pour une mise à jour. Cette rénovation sera basée sur ce qu’on appelle le ‘software defined datacenter’.

En tout, le centre de données offrira une capacité de stockage de 2,2 péta-octets de données. Il s’agira d’un équipement Symmetrix VMAX 40K (dédoublé), complété par une couche de virtualisation VPLEX.

La valeur du contrat n’a pas été communiquée, mais pour l’offre, De Persgroep Publishing a mis en avant un TCO (coût de cycle de vie) sur cinq ans. C’est EMC qui a remis l’offre la plus intéressante.

EMC remplace ainsi les précédents fournisseurs Hitachi et Netapp. Ces derniers, tout comme Dell, HP et IBM notamment, avaient aussi remis des offres pour le nouveau contrat. “Du point de vue technique, je peux dire que la plupart des offres répondaient à nos attentes, mais si l’on prend en compte le nombre d’IOPS, celle d’EMC était de loin la meilleure”, affirme le CIO Luc Verbist.

Des acteurs purement ‘cloud’ tels Amazon et Google ont également été envisagés. “C’était pour nous une alternative. Mais indépendamment des conséquences techniques du choix du nuage, ce qui aurait été une toute autre expérience d’utilisation sur le plan de la vitesse de réaction des applications, recourir au nuage s’avère nettement plus coûteux.” Verbist nuance cependant qu’il s’agit là surtout d’une affaire de volume: “Le nuage est probablement préférable pour 200 Go ou un téraoctet. Mais lorsqu’il est question de plus d’un péta-octet, le nuage s’avère souvent deux à trois fois plus cher.”

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