EDS prévoit un status-quo

Quelques jours après avoir décroché environ 70% de l’énorme contrat d’outsourcing de General Motors, EDS publie un chiffre d’affaires 2005 et des bénéfices en léger recul. Malgré une valeur total des contrats signés (mais non encore encaissés) en hausse de 25% en 2005, le géant des services informatiques prévoit un statu-quo de son chiffre d’affaires en 2006.

En excluant les cessions de A.T. Kearney (consultance) et UGS PLM (logiciels CAD-CAM), le chiffre d’affaires 2005 d’EDS a stagné à 19,8 milliards $ (comparé à 19,9 milliards $ en 2004). Les bénéfices ont légèrement reculé de 158 à 150 millions $. Les motifs de satisfaction du CEO Mike Jordan, selon qui EDS “a sensiblement amélioré sa position sur le marché en 2005,” sont la croissance du cash flow (qui a doublé de 300 à plus de 600 millions $) et la valeur total des contrats signés (mais non encore encaissés) qui est passée de 14,3 milliards $ en 2004 à 20,5 milliards $ en 2005. Via ces contrats souvent pluriannuels, EDS est ainsi de plus en plus en mesure de prévoir son business.Le plus important est le contrat d’outsourcing qui vient d’être partiellement décroché pour cinq ans auprès de General Motors, qui devrait générer entre 1,2 et 1,4 milliard $ par an. Malgré tout, les revenus générés par GM continuent de diminuer progressivement. Ils étaient encore d’environ 2 milliards en 2004. En Europe, EDS a également décroché fin 2005 un contrat d’une valeur supérieure à 500 millions $ avec le retailer néerlandais Royal Ahold. Les revenus en Europe (+3% au quatrième trimestre) ont également bénéficié du mégacontrat d’outsourcing avec le Ministère britannique de la Défense.Pour 2006, EDS prévoit un chiffre d’affaires plus ou moins égal à celui de 2005, de l’ordre des 20 milliards d’euros, mais une hausse drastique de sa rentabilité.

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