eCops est basé sur du logiciel open source

Le nouveau point de contact en ligne pour signaler tout type de cyberdélit (spam, piratage, etc.) est basé sur un “entreprise service bus” open source, à savoir Mule.

La presse revient aujourd’hui abondamment sur le site [eCops], inauguré hier par les Ministres de l’Intérieur (représentant la Federal Computer Crime Unit) et de l’Economie. En un mot, eCops est un point de contact qui permet de signaler tout délit commis sur ou via l’internet. On pense bien sûr au spam, mais aussi au piratage, avec ou sans defacement ([en recrudescence ces derniers jours]), ou encore à des contenus illégaux.Diverses initiatives existaient déjà, émanant notamment du SPF Economie ou de la Police, mais eCops a le mérite de vouloir fédérer : “Vous ne devez plus vous soucier de qui est compétent”, votre demande sera traitée par le bon service,” peut-on lire sur le site. Nous avions déjà entendu parler de ce projet en préparant un dossier open source qui paraît ce vendredi dans Data News. Car eCops (eComplaints processing system) s’appuie en effet sur une infrastructure open source.Pour optimiser la communication des plaintes qui proviennent de la Federal Computer Crime Unit (FCCU), dont le back-office est orienté Microsoft, le Ministère de l’Economie, plutôt orienté Java, a chargé l’entreprise Dolmen de relier les deux entités au moyen d’un ‘entreprise service bus’ en ‘open source’, [Mule ]en l’occurrence. Dolmen a également été choisie pour réaliser un ‘enterprise service bus’ pour l’ensemble de l’administration fédérale, via le Fedict, mais ce [projet-là] est basé sur des technologies “closed source.”

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