Après le rachat de Mac Line, easy-m devient le principal revendeur Apple Premium belge.
Après le rachat de Mac Line, easy-m devient le principal revendeur Apple Premium belge.
Suite à la faillite de sa maison mère eBizcuss, il ne faisait aucun doute que sa filiale belge Mac Line serait un jour ou l’autre rachetée. Les noms de divers candidats repreneurs ont alors circulé, mais c’est finalement easy-m, une entreprise d’origine limbourgeoise, qui l’a emporté. easy-m reprend les actions du propriétaire de Mac Line, ainsi que les bâtiments commerciaux belges d’eBizcuss en faillite. Concrètement, easy-m acquiert ainsi les huit sites de Mac Line, ainsi que le magasin de l’avenue Louise, qui opérait sous la dénomination ICLG. En tout, easy-m dispose donc à présent de 18 filiales dans toute la Belgique. Elle table sur un chiffre d’affaires de 80 millions d’euros et sur un personnel de quelque 165 personnes. A entendre easy-m, elle devient ainsi également le seul revendeur Apple à avoir une couverture nationale avec l’activité B2B – outre l’enseignement – comme composante essentielle. Il est certain que cela constituera un facteur important, lorsqu’Apple, comme annoncé, lancera son premier magasin en Belgique.
easy-m est elle-même le résultat d’une fusion, quand Maes d’Hasselt a repris en 2008 l’entreprise louvaniste Easyware plus grande qu’elle. Il en est alors résulté une société qui proposait tant du matériel bureautique général que les produits Apple. De son côté, Mac Line a été créée en 1990, avant d’être rachetée en 2011 par la française eBizcuss, qui connut peu après des problèmes et qui est donc tombée en faillite au début de cette année. Les activités de Mac Line n’en avaient pas été impactées, avait affirmé la direction.
Annick Maes, directrice d’easy-m, évoque “un accroissement d’échelle, ce qui nous rendra plus forts vis-à-vis de la concurrence, [….] avec une valeur ajoutée sur le plan de nos services étendus, de notre expertise en matière de produits et, évidemment, de notre propre service de réparations.” En outre, l’entreprise peut à présent se prévaloir également “d’un vaste marché B2B bruxellois et wallon”.
