E-gouvernement? Achetez plutôt une machine à écrire!

Stefan Grommen Stefan Grommen est rédacteur de Data News.

C’est précisément au moment où Indigov propose son examen annuel des sites web communaux que la commune de Wichelen (Flandre Orientale) lance une contre-offensive en acquérant… 5 machines à écrire.

C’est précisément au moment où Indigov propose son examen annuel des sites web communaux que la commune de Wichelen (Flandre Orientale) lance une contre-offensive en acquérant… 5 machines à écrire.

Voilà ce qu’on peut lire dans le journal De Standaard. Les services communaux de Wichelen restent donc fidèles à la bonne vieille machine à écrire électronique. Les anciens modèles IBM des années ’80 sont certes remplacés par 5 nouveaux exemplaires. Il est vrai qu’une rénovation s’imposait car on ne trouvait plus depuis des années déjà des pièces de rechange et on était donc obligé de prendre des pièces d’une machine pour en réparer une autre.

Le journal cite Martine Van Wesemael du service ‘Population’: “Je ne veux pas d’un appareil ultrasophistiqué, mais une simple machine à écrire me suffit amplement, du moment qu’elle fonctionne et est fiable.” Et tel n’est pas le cas d’un ordinateur, semble-t-il. “Les cartes de séjour provisoires, les diplômes pour les noces d’or, les livrets de mariage,… Toutes ces choses ne sont pas possibles avec l’ordinateur. Soit ces documents sont trop épais pour passer dans une imprimante, soit l’imprimante se plante.” Selon Van Wesemael, Wichelen ne serait pas du tout une exception, et il y aurait parfois encore d’ancienne machines à écrire en usage même dans des villes comme Gand et Anvers.

Wichelen prend pourtant la modernisation au sérieux, puisqu’elle vient aussi de se procurer une toute nouvelle solution de business intelligence: une baguette de radiesthésie…

Vous avez repéré une erreur ou disposez de plus d’infos? Signalez-le ici

Contenu partenaire