Djengo recueille 500.000 euros

Frederik Tibau est rédacteur chez Data News.

La startup belge Djengo a récolté 500.000 euros auprès …

La startup belge Djengo a récolté 500.000 euros auprès d’investisseurs belges et américains. Djengo est un réseau social qui entend favoriser la mobilité sur de courtes et moyennes distances.

Anissia Tcherniaeff, la fondatrice de Djengo, ne souhaite pas (encore) révéler les noms des investisseurs. La seule chose que la directrice accepte de dire, c’est qu’il s’agit de quatre acteurs différents, dont un important investisseur belge et quatre partenaires plus modestes, dont un américain.

Tcherniaeff demeure du reste très ambitieuse. Elle envisage déjà une deuxième phase de capitalisation qui devrait rapporter d’ici 18 mois 5 millions d’euros supplémentaires. Ce second tour s’avérerait nécessaire pour que Djengo puisse progresser à l’échelle internationale. Un déploiement en Suède est déjà en chantier, et l’on pense aussi à la Tchéquie.

Le principe sous-jacent à Djengo est simple. Les utilisateurs indiquent s’ils sont chauffeur ou passager, entrent une destination, et l’application les relie, comme le fait Doodle, à des conducteurs disponibles ou à des voyageurs à la recherche d’un moyen de transport. Via la plate-forme, un accord peut être trouvé et une contribution aux frais de voyage peut être versée. Plus la distance est longue et plus le déplacement est économique.

Djengo même ne gagne rien sur les transactions et ne joue qu’un rôle de facilitateur. Mais comment la startup fait-elle alors pour subsister? “Les entreprises peuvent créer une page perso sur notre plate-forme”, explique Tcherniaeff, “et d’une enquête, il ressort qu’elles sont prêtes à le faire, si la mobilité de leurs collaborateurs s’en trouve améliorée.”

IBA Les entreprises intéressées doivent tout simplement créer un ‘groupe’ regroupant tous leurs collaborateurs. Sur l’agenda partagé, les personnes en question peuvent alors indiquer quand elles se déplacent et où, à la suite de quoi des passagers éventuels se font connaître. Au sein du groupe cible ‘payant’, l’on trouve non seulement des entreprises, mais aussi des organisateurs d’événements, des universités et des clubs de sport.

Selon les initiateurs de Djengo, il y a du reste déjà un intérêt concret de la part de quelques grosses sociétés. “Bpost, Accenture, GSK et Delhaize notamment veulent travailler avec Djengo”, ajoute Tcherniaeff, “et nous avons déjà réussi à convaincre quelques clients en vue, à savoir IBA Group, Pfizer et Shanks.”

Provisoirement, Djengo se focalise encore sur la plate-forme b2c ‘gratuite’ et espère pouvoir attirer des sponsors pour rentrer dans ses frais. Ce qui distingue la plate-forme de ses concurrentes populaires comme la française Covoiturage.fr, c’est son intégration fluide dans les réseaux sociaux, ainsi que son élément ludique ’emprunté’ à Foursquare.

“Les utilisateurs doivent évaluer les conducteurs au moyen de badges. Il y en a des positifs, comme ‘toujours à l’heure’ ou ‘quelqu’un de drôle’, mais aussi des négatifs du style ‘annulé’ ou ‘désagréable’.”

Vous avez repéré une erreur ou disposez de plus d’infos? Signalez-le ici

Contenu partenaire