Digiworld 2009: le monde numérique en chiffres

Kristof Van der Stadt
Kristof Van der Stadt Rédacteur en chef chez Data News

Le DigiWorld Yearbook 2009 de l’Idate se présente comme un outil précieux d’aide à la décision pour le secteur ICT grâce à ses statistiques détaillées sur le passé et son analyse du présent et l’avenir du secteur.

Le DigiWorld Yearbook 2009 de l’Idate se présente comme un outil précieux d’aide à la décision pour le secteur ICT grâce à ses statistiques détaillées sur le passé et son analyse du présent et l’avenir du secteur.

Fondé en ’77, l’Idate est l’une des sociétés indépendantes les plus en vue dans le secteur de la consultance et des études dans le secteur ICT en Europe. Ses rapports permettent de mettre en perspective les évolutions majeures dans les domaines des télécoms, de l’internet et des médias.

L’an dernier, le secteur “numérique” a représenté 2.739 milliards EUR dans le monde, en hausse de 3,4% en Europe, contre 2,9% en Amérique du Nord, 10% en Amérique latine et 13,5% en EMEA (Afrique et Moyen-Orient). La répartition par sous-segments présente un bilan contrasté puisque les télécoms augmentent de 4,7% en équipements et de 4,2% en services, tandis que l’IT progresse de 3,5% en matériels, mais 5,1% en logiciels, et que les médias affichent une hausse de 5,4% en services et de 7,4% en électronique grand public.

Selon Yves Gassot, CEO d'[Idate], l’année 2008 a été marquée par 5 événements majeurs: les échecs d’opérations de rachat, qu’il s’agisse de Yahoo ou de Twitter; le succès de l’iPhone d’Apple et surtout de l’App Store qui associe modèle fermé et une initiative ouverte, certes étroiteement contrôlée; l’émergence de LTE (Long Term Evolution) comme standard de l’internet mobile; la perception différente de la crise selon le sous-secteur (très forte dans les médias, moins dans les télécoms); le risque de renationalisation du secteur des télécoms suite aux investissements massifs des pouvoirs publics pour soutenir le développement des réseaux à fibres optiques; et la nécessité d’investir dans l’innovation ouverte pour sortir de la crise, sachant que de nouveaux acteurs et de nouvelles habitudes de consommation émergeront.

L’étude fourmille de chiffres et d’analyses pointues par secteur, voire par pays, et part du principe que “mesurer, c’est savoir.”

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