Des logiciels illégaux découverts chez Esas

La BSA, l’association des producteurs informatiques, qui milite pour l’utilisation légale de la technologie, a effectué à la mi-mai une perquisition dans l’entreprise de services ICT anversoise Esas et y a trouvé des logiciels illicites.

La BSA, l’association des producteurs informatiques, qui milite pour l’utilisation légale de la technologie, a effectué à la mi-mai une perquisition dans l’entreprise de services ICT anversoise Esas et y a trouvé des logiciels illicites.

Le 14 mai, l’entreprise anversoise de services ICT Esas a reçu la visite des enquêteurs, après une indication fournie auprès de la BSA. La perquisition a été fructueuse, puisque nombre de logiciels d’Adobe et de Microsoft surtout étaient installés illégalement sur des serveurs et des clients. Détail piquant: Esas est notamment un Microsoft Certified Partner.

Esas devra à présent verser un dédommagement pour avoir utilisé ces logiciels illégaux. En outre, l’entreprise se verra contrainte d’acheter des logiciels légaux sous le contrôle du bureau d’avocats de la BSA.

Esas est une entreprise de services IT et télécoms de Wilrijk (Anvers) qui occupe 225 personnes. En mars dernier, elle avait déjà défrayé négativement la chronique dans le cadre de la faillite de sa filiale Cosmo à Huizingen, rachetée l’an dernier à Siemens. Les syndicats avaient accusé la direction d’Esas d’avoir intégré quelque 20 collaborateurs dans la faillite de Cosmo, afin de ne pas devoir payer leurs indemnités de licenciement. Selon les syndicats, c’était aussi une manière de réengager des ex-collaborateurs de Siemens sans leur ancienneté. La direction d’Esas a toujours fermement démenti ces accusations.

Vous avez repéré une erreur ou disposez de plus d’infos? Signalez-le ici

Contenu partenaire