Des Belges gèrent le code national de l’île de Sint-Maarten

Frederik Tibau est rédacteur chez Data News.

OpenRegistry, la société luxembourgeoise créée par les Belges Jan Jansen, Geert Debyser et Hans Seeuws avec l’aide de quelques investisseurs, va gérer le code national .sx de Sint-Maarten, une île de la mer des Caraïbes devenue un pays autonome il y a quelques mois. “Lorsque nous sommes devenus indépendants fin 2010, il s’avéra très vite évident que nous aurions besoin d’un code national (ccTLD) sur le web, afin de stimuler notre économie”, déclare Franklyn Meyers, ministre des télécommunications de Sint-Maarten. “Il y a quelque temps, l’on s’est vu attribuer le code SX de la part de l’organisation internationale de standardisation (ISO) et aujourd’hui, nous disposons aussi avec SX Registry d’un gestionnaire de notre domaine de top level sur internet.”

OpenRegistry, la société luxembourgeoise créée par les Belges Jan Jansen, Geert Debyser et Hans Seeuws avec l’aide de quelques investisseurs, va gérer le code national .sx de Sint-Maarten, une île de la mer des Caraïbes devenue un pays autonome il y a quelques mois.

“Lorsque nous sommes devenus indépendants fin 2010, il s’avéra très vite évident que nous aurions besoin d’un code national (ccTLD) sur le web, afin de stimuler notre économie”, déclare Franklyn Meyers, ministre des télécommunications de Sint-Maarten. “Il y a quelque temps, l’on s’est vu attribuer le code SX de la part de l’organisation internationale de standardisation (ISO) et aujourd’hui, nous disposons aussi avec SX Registry d’un gestionnaire de notre domaine de top level sur internet.”

Ce qui étonne dans cette histoire, c’est que ce n’est pas l’organisation derrière le code national néerlandais .nl (SIDN) qui va gérer et supporter .sx (ce qui aurait été logique, étant donné que Sint-Maarten est un pays qui fait partie du Royaume des Pays-Bas), mais bien OpenRegistry, la filiale luxembourgeoise du fournisseur de services belge Sensirius.

Le trio à l’origine de Sensirius – Jan Jansen, Geert Debyser et Hans Seeuws – est issu de l’écurie DNS.be bien connue. La petite entreprise propose non seulement des solutions DNSSEC (DNS Security Extensions), mais accompagne aussi les entreprises intéressées par un nouveau suffixe internet (gTLD) en développant un système d’enregistrement. Le fait que ce fournisseur de services va désormais aussi assurer un support technique d’un ccTLD via OpenRegistry, est une primeur, mais aussi une fameuse aubaine.

Pour être tout à fait clair, sachez que SX Registry est une co-entreprise (joint venture) entre OpenRegistry et le registrar canadien Mediafusion. “Ce sont les Canadiens qui ont demandé notre aide pour les opérations de back-end et qui nous ont fait rencontrer les autorités de Sint Maarten”, explique Jean-Christophe Vignes, le CEO d’OpenRegistry. “Mediafusion se charge du marketing, et nous du volet technique.”

“Le fait que nous ayons gagné la confiance des autorités de Saint-Martin, c’est évidemment une bonne chose pour notre entreprise”, ajoute le responsable de la communication, Hans Seeuws d’OpenRegistry. “Comme .sx est un code national, nous allons pouvoir être nettement plus rapides qu’avec les nouveaux gTLD qui nous arrivent et nous allons pouvoir démontrer que nous sommes le partenaire technique idéal. Les négociations menées avec IANA à propos de l’introduction de .sx dans la zone racine sont déjà très avancées, ce qui signifie que le ‘sunrise’ (la période durant laquelle les propriétaires de marques et les autorités peuvent en priorité introduire une demande pour éviter les abus) pourra suivre rapidement.”

Pour ce qui est de la sécurité du nouveau ccTLD, SX Registry va, à l’entendre, nettement plus loin que ce que demande l’Icann. “Au niveau du volet technique, nous allons implémenter DNSSEC dès le lancement, alors que pour la protection des propriétaires de marques, nous collaborons avec la Clearing House for Intellectual Property (CHIP), qui a démontré sa valeur à plusieurs reprises déjà.”

Reste la question de savoir s’il y aura beaucoup d’intérêt pour .sx, car Sint-Maarten est une petite île comptant à peine 40.000 habitants. “Nous estimons que .sx sera un succès”, déclare encore Vignes. “Peu de personnes y habitent certes, mais Sint-Maarten attire quand même un million de touristes par an. En outre, il convient parfois de sortir des sentiers battus.” Quant à savoir s’il compte que l’industrie du sexe puisse s’intéresser à .sx, notre homme s’est abstenu de tout commentaire.

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