De Lijn: Une amende et un nouvel accord pour les fournisseurs

Pieterjan Van Leemputten

Le projet de rénovation ReTiBo de De Lijn a subi des retards fin de l’année dernière et ce, au grand désappointement de son directeur, Roger Kesteloot. Un an plus tard, les violons ont été accordés, mais non sans conséquences pour Prodata et Fabricom.

Le projet de rénovation ReTiBo de De Lijn a subi des retards fin de l’année dernière et ce, au grand désappointement de son directeur, Roger Kesteloot. Un an plus tard, les violons ont été accordés, mais non sans conséquences pour Prodata et Fabricom.

Flashback. 2011: Profa, le groupe formé de Prodata Mobility, Prodata Systems et Fabricom, avait décroché chez De Lijn un projet d’une valeur supérieure à 100 millions € pour un nouveau système d’enregistrement et des ordinateurs de bord dans les bus et trams. Mais fin 2012, Roger Kesteloot annonçait dans De Tijd que le projet accusait un solide retard et qu’il avait mis les fournisseurs en demeure, dont coût 18.714 € par jour.

Aujourd’hui, la relation entre le fournisseur et le client semble s’être améliorée. “Entre-temps, un nouvel accord a été conclu avec Profa, explique Etienne Hemerijckx, chef du département ReTiBo chez De Lijn. Pour le hardware et l’installation, l’on s’est heurté à une plus grande complexité que prévu dans les bus des exploitants [quelque 50 % des bus qui roulent sous l’appellation De Lijn, NDLR]. Les installations existantes sur lesquelles le système devait être branché, étaient en effet nettement plus variées, ce qui fait que chaque bus est devenu une sorte de prototype. Rayon software, l’on a eu droit à un certain nombre d’affinements, ce qui en a augmenté la complexité.”

Aujourd’hui, le projet a atteint sa vitesse de croisière. Approximativement 1.800 bus ont été adaptés, et des trams ont entre-temps fait l’objet d’installations. “Les bus, nous les équipons dans un lieu central à Duffel à raison de 40 à 50 véhicules par semaine”, affirme Hemerijckx.

Le remplacement de la carte 65+ par une carte à puce a entre-temps été lancé, et le logiciel est prêt. Mais qu’en est-il de la clause de pénalité et de la mise en demeure? “Dans le nouvel accord, de nouvelles conventions ont été prévues, y compris une nouvelle clause de pénalité. Il y a de toute façon un retard général, et l’amende applicable doit être assignée à Profa. En tout, il s’agira d’un montant de quelque 1.200.000 €.” L’ensemble du projet sera prêt d’ici 2016. “En tout, le retard sera de 14 mois pour le hardware et de 18 mois pour le software. Il convient cependant de remettre tout cela dans une juste perspective dans la mesure où cela n’est pas exceptionnel pour des projets de cette envergure”, conclut Hemerijckx.

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