De Lijn souhaite supprimer partiellement le coûteux projet Retibo

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Pieterjan Van Leemputten

Le projet ICT visant à numériser l’enregistrement, la billetterie et les ordinateurs embarqués au sein de la société de transport flamande De Lijn sera probablement en grande partie interrompu. Ce projet géré essentiellement par Prodata a en effet pris du retard et s’avère trop coûteux.

Voilà ce qu’écrit le journal De Tijd sur base de sources propres. Retibo avait été annoncé en 2011 par la société de transport, conjointement avec la ministre de la mobilité flamande, Hilde Crevits. Le projet d’un montant initial de 97 millions d’euros devait être mené à bien par un groupe, dont Prodata est l’acteur principal. Un deuxième contrat plus modeste d’une valeur d’1,3 million d’euros avait vu le jour fin 2012.

Sept années plus tard, l’enthousiasme est quelque peu retombé. Selon De Tijd, De Lijn en a assez des retards pris par le projet. C’est ainsi que l’objectif était que Retibo soit opérationnel en 2015, mais en 2018, tel n’est encore et toujours pas le cas. Et le montant serait entre-temps passé à 149,8 millions d’euros. En 2013 déjà, une amende d’1,25 million d’euros avait été infligée, selon le journal.

Prodata Mobility Systems, qui développe des technologies pour les sociétés de transport public, a été rachetée en 2014 par l’entreprise autrichienne Kapsch CarrierCom.

Arrêter complètement le projet semble trop compliqué. De Lijn envisagerait plutôt d’en poursuivre les meilleurs éléments, ce qui lui permettrait de récupérer une partie des coûts. Officiellement, la société de transport a déclaré à De Tijd qu’elle examinait actuellement le projet dans son ensemble et qu’elle négociait avec le fournisseur.

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