De Lijn remplace tout son WAN

La société de bus flamande De Lijn se débarrasse de son actuel WAN (Wide Area Network) pour le remplacer par un tout nouveau réseau MPLS. Un projet qui s’inscrit dans un investissement de près de 3 millions EUR.

La société de bus flamande De Lijn se débarrasse de son actuel WAN (Wide Area Network) pour le remplacer par un tout nouveau réseau MPLS. Un projet qui s’inscrit dans un investissement de près de 3 millions EUR.

Le réseau actuel de De Lijn se compose d’une connexion 10 Mbit/s pour les sièges principaux, fournie par Syntigo (l’ancien B-Telecom, fournisseur des services télécoms de la SNCB), et de lignes louées de Belgacom pour les autres implantations. Ce WAN est à présent abandonné, pour faire place à un réseau MPLS. Et ce sur recommandation de l’étude interne ‘Optimalisatie Connectiviteit’ du groupe de pilotage gestion de l’information de la société de transport flamande. Le MPLS ou ‘Multi Protocol Label Switching’ est une norme technologique qui permet de faire passer de manière flexible via un seul réseau toutes les applications professionnelles (y compris vocales) de différentes implantations.

“Le réseau actuel ne suffit plus pour assurer le prochain niveau élevé de service, indique-t-on chez De Lijn. Outre la consolidation, la bande passante, la Quality of Service, la disponibilité, le contrôle, le reporting, le coût et le second centre de données ont été des facteurs déterminants pour revoir l’infrastructure WAN actuelle.” Avec le MPLS, De Lijn compte non seulement sur une bande passante supérieure, mais aussi sur une manière différenciée de traiter les différents flux de données (p. ex. Quality of Service pour la voix, applications en temps réel, applications interactives, …).

De Lijn a dégagé 2,84 millions EUR pour le nouveau réseau. En contrepartie, la société de bus attend “la fourniture, le placement de tout le matériel, tous les logiciels et les services pour garantir un seul ensemble coopératif.” En outre, De Lijn a également repris dans le cahier des charges l’interconnexion de systèmes de stockage (SAN, ou Storage Area Network) dans les deux centres de données utilisés. “Le développement de la redondance requiert une connexion haute vitesse entre les systèmes de stockage de sorte que les données entre ces deux emplacements distincts géographiquement puissent être synchronisées.” Les offres doivent être rentrées pour le 26 octobre.

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