Davantage d’attaques à but lucratif

Les pirates utilisent toujours plus souvent du code malfaisant pour dérober de l’argent. Voilà ce qui ressort de l’Internet Security Threat Report établi par Symantec. Et la Belgique semble être subitement devenue le cinquième pays au monde à expédier le plus de pourriel (spam).

Au cours du second semestre de 2005, on a assisté à une croissance de la quantité de code malfaisant capable de localiser et dérober des informations confidentielles. Selon Symantec, cette forme de cybercriminalité domine actuellement le paysage internet. Dans des rapports précédents, Symantec mentionnait déjà que la gravité des attaques augmentait et que les buts des criminels étaient toujours plus ciblés. Les assaillants optent donc pour des cibles très spécifiques, où ils visent des données personnelles, secrètes ou financières.Le nombre d’attaques DoS (déni de service) a également crû. Au second semestre de 2005, 1.402 attaques de ce genre ont été perpétrées en moyenne chaque jour, ce qui représente une hausse de 51 pour cent par rapport au premier semestre de 2005. Par ailleurs, du 1er juillet au 31 décembre 2005, Symantec a dénombré chaque jour 9.163 ordinateurs contaminés par des ‘bots’. Ces robots sont utilisés pour des attaques DoS. Durant la première moitié de 2005, Symantec avait localisé 10.347 ordinateurs ‘bots’.Des journaux du groupe VUM citent en outre d’autres chiffres de Symantec, selon lesquels la Belgique serait soudainement devenue le cinquième pays envoyant le plus de messages indésirables (spam) au monde. Voilà qui est étrange dans la mesure où selon des statistiques récentes d’autres sources, la Belgique n’apparaît quasiment pas. Des experts affirment que la raison de cette montée réside probablement dans la forte présence de réseaux de ‘bots’ dans notre pays. Ce sont les Etats-Unis qui sont les plus grands polluposteurs avec 56 pour cent de tous les courriels de spam expédiés.

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