DAD travaille à une nouvelle identité

Dans la logique d’approche paneuropéenne de sa maison-mère LBI, l’agence web belge DAD est occupée à se créer une nouvelle identité, à savoir LBI Belgium.

En août dernier, les agences web suédoise Framfab et néerlando-suédoise LB Icon (elle-même issue de la fusion entre Lost Boys et IconMedilab) se mariaient pour donner naissance avec LBI International à un nouveau géant international des services multimédia et numériques aux entreprises. LBI est présente en Belgique au travers de DAD, que LB Icon avait rachetée début 2005 à Belgacom.Après deux ans durant lesquels LBI s’est surtout préoccupée de consolider sa présence dans ses pays clés (Grande-Bretagne, Scandinavie, Pays-Bas), le groupe étend à présent son approche paneuropéenne également aux plus “petits” pays. De plus en plus, les contrats avec de grandes multinationales seront gérés à partir d’un point central et puis déclinés dans les différents pays.Dans la logique de cette approche internationale, DAD est occupée à réfléchir à une nouvelle identité, qui passera prochainement par un changement de nom, en LBI Belgium.Selon Benoît Lips, le fondateur de DAD, la filiale belge possède quelques atouts au niveau européen : même si ce n’est pas Paris ou Londres, Bruxelles et la Belgique abritent tout de même pas mal de sièges européens de grandes entreprises. Ensuite, dans une logique où chaque pays développe de plus en plus une expertise liée à son historique, la future LBI Belgium peut faire valoir des spécialisations dans les secteurs télécom (l’héritage de Belgacom) et automobile (notre pays reste un centre de production important). Enfin, les grands clients auront toujours besoin, selon Benoît Lips, d’un relais sur le marché local.LBI International a pu afficher une croissance “pro forma” de 15% ces derniers mois, un chiffre que l’on n’avait plus vu depuis l’époque de gloire des dotcoms. Mais la croissance est en tous cas beaucoup plus mesurée en Belgique (chiffre d’affaire stable autour de 6,8 millions d’euros en 2005, tout comme les effectifs autour de 70 personnes) : “La croissance internationale à deux chiffres est surtout due à une nette reprise des investissements dans le web en Grande-Bretagne et en Scandinavie, poussée notamment par les solutions de self-service et tout ce qui tourne autour de l’optimisation des moteurs de recherche,” explique Benoît Lips. Les clients belges sont beaucoup plus conservateurs.

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