‘Classez le dossier relatif au délit d’initié de Didier Bellens’

L’auditeur du contrôleur boursier CBFA (la commission bancaire, financière et des assurances) indique que dans le dossier relatif au délit d’initié du patron de Belgacom, Didier Bellens, il n’y a pas lieu d’imposer une amende. La commission de sanction de la CBFA doit à présent se pencher sur l’affaire.

L’auditeur du contrôleur boursier CBFA (la commission bancaire, financière et des assurances) indique que dans le dossier relatif au délit d’initié du patron de Belgacom, Didier Bellens, il n’y a pas lieu d’imposer une amende. La commission de sanction de la CBFA doit à présent se pencher sur l’affaire.

Voilà ce qu’on peut lire dans De Tijd. Depuis mi-2009, une enquête est en cours sur une transaction possible liée à un délit d’initié effectuée par Bellens. En 2005, peu après la décision prise par Belgacom de lancer une offre sur Telindus, il aurait ainsi acheté 14.000 actions du spécialiste des réseaux. D’après les rumeurs, il s’en serait ensuite débarrassé avec une plus-value à la clé.

Comme c’est habituellement le cas dans des affaires d’abus de marché, l’auditeur de la CBFA a mené une enquête à charge et à décharge. Il a récemment conseillé à la commission de sanction de classer le dossier, probablement parce qu’il ne contient pas ou pas assez d’éléments compromettants. La commission ne doit pas forcément suivre cette recommandation.

Ni la CBFA ni Belgacom n’ont voulu faire de commentaires à ce sujet. La CBFA se réfère à son devoir de secret professionnel.

Source: Belga

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