Chiffre d’affaires en baisse pour Econocom au Benelux

Pieterjan Van Leemputten

Econocom a certes enregistré une hausse de son chiffre d’affaires total de vingt pour cent, mais sans l’intégration d’Osiatis, l’entreprise aurait dû concéder 32 millions d’euros au Benelux.

Econocom a certes enregistré une hausse de son chiffre d’affaires total de vingt pour cent, mais sans l’intégration d’Osiatis, l’entreprise aurait dû concéder 32 millions d’euros au Benelux.

Au premier trimestre de cette année, Econocom a enregistré un chiffre d’affaires de 450 millions d’euros, soit un cinquième de plus que durant la même période de l’année passée. La majeure partie de cette progression est à mettre au compte de l’intégration d’Osiatis rachetée en septembre dernier.

Sans cette intégration, les résultats auraient cependant été plus faibles avec un recul de 3,5 pour cent du chiffre d’affaires. Au Benelux, cela aurait représenté une diminution de 32 millions d’euros. Mais Econocom indique aussitôt qu’il n’y a rien d’inhabituel à cela.

C’est ainsi que le premier trimestre de 2013 avait été exceptionnellement bon, ce qui fait qu’une comparaison entre les deux années est quelque peu faussée. En même temps, l’entreprise s’est montrée plus sélective quant au choix de nouveaux projets, alors que le personnel des activités Services s’est concentré ces derniers mois sur le processus d’intégration d’Osiatis et le démarrage de Digital Dimension. Au sein d’Econocom, cette dernière se focalisera sur le concept, l’application et l’exploitation de ‘digital front office solutions’ dans le nuage. Selon le fournisseur de services IT, telles sont les raisons du recul du chiffre d’affaires dans nos régions.

Malgré cette situation, Econocom conserve ses objectifs pour 2014. L’entreprise vise ainsi un chiffre d’affaires annuel de deux milliards d’euros et un résultat d’exploitation courant de plus de cent millions d’euros.

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