Cegeka conteste la fusion entre Real et Dolmen

Le groupe informatique d’Hasselt Cegeka, qui détient une participation de 5,8 pour cent dans Dolmen, a voté contre la fusion de cette dernière avec son homologue Real et envisage des mesures juridiques.

Le groupe informatique d’Hasselt Cegeka, qui détient une participation de 5,8 pour cent dans Dolmen, a voté contre la fusion de cette dernière avec son homologue Real et envisage des mesures juridiques.

Voilà ce qu’on peut lire dans le journal De Tijd. Avant même que Real ne fasse la cour à Dolmen, Cegeka avait déjà manifesté de l’intérêt pour le groupe informatique d’Huizingen. L’an dernier, Cegeka avait même lancé une offre non contraignante sur Dolmen, qui a cependant accordé sa préférence à Real, l’ex-Real Software. Cegeka avait encore tenté de s’asseoir à la table des négociations, mais elle en fut éconduite par Real.

Cegeka détient aujourd’hui une participation de 5,8 pour cent dans Dolmen. C’était trop peu pour bloquer la fusion agréée lundi après-midi lors d’une assemblée générale extraordinaire car les actionnaires de Dolmen ont approuvé la transaction à une large majorité. Les actionnaires de Real ont eux aussi donné leur feu vert.

Selon Cegeka, les arguments invoqués par Dolmen pour justifier la fusion avec Real ne sont pas convaincants. Selon Cegeka, Real n’est en outre encore et toujours pas une entreprise florissante. “Ses résultats sont faibles, et ses moyens insuffisants.” En outre, les deux entreprises ont des modèles commerciaux tout à fait différents et des “résultats très disparates”.

Toujours selon Cegeka, une fusion juridique n’était pas nécessaire. “Après l’offre, Real avait 80 pour cent de Dolmen entre les mains, ce qui aurait déjà permis de consolider Dolmen en grande partie”, déclare Wim Bijnens, directeur de Cegeka. “Dolmen aurait parfaitement pu opérer en tant que filiale de Real. Une poursuite indépendante de l’entreprise, y compris au sein du groupe Real, aurait été une alternative nettement meilleure. La fusion va non seulement à l’encontre de l’intérêt de l’entreprise, mais elle ne représente pas non plus un avantage économique évident pour l’ensemble formé par Real et Dolmen”.

Voilà pourquoi Cegeka envisage des mesures juridiques en vue d’annuler la fusion. Cela n’émeut guère Bruno Segers, le patron de RealDolmen: “Nous poursuivons le projet qui a été approuvé par la majorité des actionnaires.”

Source: TNL/Belga

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