Cefora: le secteur IT belge florissant

“Il n’y a encore jamais eu autant de sociétés et de salariés actifs dan le secteur que durant l’année 2007.”

“Il n’y a encore jamais eu autant de sociétés et de salariés actifs dan le secteur que durant l’année 2007.”

Voilà l’une des grandes conclusions du centre de formation Cefora qui dévoile, en collaboration avec la KULeuven, une étude sur les “Tendances dans le secteur informatique en Belgique.”

Si le changement de siècle a été un âge d’or pour l’informatique et les informaticiens, l’étude estime, chiffres à l’appui, que “depuis 2003, le secteur a connu une progression économique constante, avec en 2007 un temps fort aussi bien en termes de chiffre d’affaires que d’emploi.” Ainsi, le secteur occuperait en Belgique 60.000 personnes, essentiellement dans la consultance, tandis que 71% des informaticiens auraient un employeur flamand. Avec, à partir de 2005, une augmentation d’environ 3.000 emplois par an (certes après la disparition de 2.000 postes entre 2001 et 2004). Sans surprise, 75% des emplois sont occupés par des hommes.

L’étude estime encore qu’en 10 ans, le nombre d’entreprises IT a plus que doublé, passant de 11.252 à 24.698 sociétés, même si de plus en plus de sociétés IT disparaissent d’année en année depuis ’98 (1.817 dispararitions en 2006).

Par ailleurs, Cefora épingle que depuis ’99, les personnes peu qualifiées sont toujours plus nombreuses parmi les informaticiens demandeurs d’emploi (du VDAB). C’est ainsi qu’en 2007, 60% des demandeurs d’emploi à la recherche d’un emploi d’informaticien avaient au mieux un diplôme de l’enseignement secondaire supérieur. D’où l’urgence de promouvoir les formations destinées aux personnes moins qualifiées. A noter encore que 62% des informaticiens demandeurs d’emploi en 2007 avaient entre 20 et 40 ans.

Cefora considère encore que le secteur éprouve toujours des difficultés à recruter des informaticiens, davantage en Flandre qu’à Bruxelles et surtout qu’en Wallonie. Des difficultés qui s’expliquent par le “cycle du cochon” dans la mesure où le secteur se trouve confronté à une offre qui réagit excessivement, et surtout avec retard, aux variations de la demande.

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