CeBIT 2007: les ‘natives’ et les Russes débarquent!

Lors de la journée ‘International CeBIT Summit’ qui précéde l’ouverture du salon ICT d’Hanovre, Gartner a annoncé l’arrivée des ‘digital natives’. Et le jour même de l’inauguration, le pays partenaire de CeBIT, la Russie, a expliqué clairement comment son industrie ICT s’apprête à lancer une offensive sur les marchés étrangers.

Fidèlement à la tradition, le CeBIT réunit, la veille de l’ouverture de ses portes, toute une série d’orateurs et de CEO/CIO pour un sommet axé sur certains points noirs ou chauds de l’ICT. Nous avons suivi avec intérêt la présentation de Peter Sondergaard, ‘senior vice-president research’ chez Gartner mettant en garde contre l’arrivée des ‘digital natives’. Contrairement aux ‘digital immigrants’, alias les informaticiens et employés ICT actuels qui ont appris les possibilités et les limites de l’informatique, tout comme un immigrant apprend les habitudes locales lorsqu’il arrive dans un nouveau pays, les ‘digital natives’ sont les jeunes d’aujourd’hui qui n’apprennent pas, mais “vivent” l’ICT. Lorsqu’ils se présenteront bientôt dans les entreprises, ils attendront de celles-ci les mêmes opportunités que dans leur vie privée, telles un accès au haut débit, une communication instantanée, des possibilités collaboratives, etc. Bref, l’infrastructure ICT actuelle ferait bien de s’arc-bouter ou, mieux encore, de s’adapter.L’inauguration de CeBITDans son discours d’ouverture, la chancelière fédérale Angela Merkel a de nouveau insisté sur l’importance de l’ICT pour l’économie allemande. C’est ainsi que l’industrie ICT avec ses quelque 800.000 personnes fait partie des principaux employeurs d’Allemagne, alors que 650.000 autres spécialistes ICT sont actifs dans les entreprises des utilisateurs finaux. Angela Merkel n’est pas peu fière en outre du fait que l’Allemagne se positionne en Europe comme le leader du commerce électronique.Côté russe, Sergei Naroesjkin, vice-premier, a insisté sur le fait que son pays possède un marché ICT interne en forte croissance (+20% environ l’an dernier), mais se caractérise aussi par une activité d’exportation florissante. La Russie dispose tout particulièrement de très nombreux informaticiens de grande valeur et, depuis quelques années aussi, d’entreprises capables de proposer leurs services de manière efficiente aux clients étrangers. Actuellement, la Russie figure à la troisième place déjà sur la ‘short list’ des pays d’externalisation (après l’Inde et la Chine), mais elle vise à devenir le pays sous-traitant par excellence pour l’Europe.

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