Cabinet Di Rupo hacké par la Chine

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La Chine est bien responsable de l’intrusion dont ont été victimes il y a quelques mois le cabinet du Premier ministre Elio Di Rupo et les Affaires étrangères

La Chine est bien responsable de l’intrusion dont ont été victimes il y a quelques mois le cabinet du Premier ministre Elio Di Rupo et les Affaires étrangères, révèlent vendredi De Morgen et Het Laatste Nieuws. Il ressort en effet d’un rapport des services de sécurité belges que “toutes les pistes sur l’identité des pirates mènent vers la Chine”. Ce que confirment deux sources importantes au sein du gouvernement fédéral.

Que la Chine soit bien responsable de cette cyber-attaque peut étonner, vu les excellentes relations qu’entretiennent actuellement les autorités belges et chinoises.

Dans son dernier rapport annuel, la Sûreté de l’Etat indiquait “suivre les activités chinoises de près”. Outre les développements économiques intéressants, les espions chinois s’intéressent également aux “développements au sein des institutions internationales, en particulier pour les aspects militaires”.

Le cabinet d’Elio Di Rupo n’a pas porté plainte auprès de la justice, contrairement aux Affaires étrangères. “Nous avons résolu le problème. Les mesures de sécurité ont été renforcées, il y a maintenant un contrôle strict”, indiquait-on au cabinet à la fin de la semaine passée. (Belga)


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