C’est confirmé: Western Digital s’empare de SanDisk pour 17 milliards d’euros

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Frederik Tibau est rédacteur chez Data News.

Les méga-rachats ne manquent pas dans le secteur technologique. A peine une semaine après l’accord Dell-EMC, voici que Western annonce qu’elle rachète son homologue américaine SanDisk pour 17 milliards d’euros (19 milliards de dollars). Ou comment le secteur (du stockage) se consolide lentement, mais sûrement.

L’entreprise technologique américaine Western Digital débourse 76,25 euros (86,50 dollars) par action SanDisk, soit quelque 10 pour cent de plus que la valeur de cette action à la clôture de la Bourse hier soir, ce qui porte le montant total à 17 milliards d’euros.

Le principal fabricant de produits de stockage au monde construit des disques durs et des SSD pour PC, ordinateurs portables et serveurs, et commercialise en outre des disques durs externes pour les consommateurs.

SanDisk est actuellement le troisième plus grand producteur de mémoires flash au monde (après Samsung et Toshiba) et est connu dans le grand public en tant que fournisseur de cartes de mémoire et d’unités USB. Samsung avait été également cité comme repreneur potentiel de SanDisk.

Western Digital espère que l’accord sera entériné pour le troisième trimestre de l’année prochaine, mais le rachat doit d’abord encore être approuvé par les actionnaires de l’entreprise.

Flash

L’activité classique des disques durs du géant technologique américain était depuis un petit temps déjà sous pression, étant donné que les Solid State Drives (SSD) basés flash deviennent toujours plus populaires auprès des fabricants de PC et des consommateurs. Le rachat de SanDisk pourrait donc s’avérer une bonne chose pour Western Digital.

Il y a trois semaines, l’entreprise technologique chinoise Tsinghua Unigroup avait encore pris une participation de 15 pour cent dans Western Digital (où elle avait mis sur la table la somme de 3,33 milliards d’euros, soit 3,78 milliards de dollars).

Les entreprises technologiques américaines nouent toujours plus de ‘partenariats’ avec des entreprises chinoises politiquement connectées, dans l’espoir de pouvoir plus facilement continuer à opérer en Chine.

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