BYOD: l’Europe à la traîne

Pieterjan Van Leemputten

Le cabinet Gartner prévoit qu’à l’horizon 2017, environ la moitié des employeurs obligeront leurs collaborateurs à se doter eux-mêmes de leurs propres outils IT.

En d’autres termes, le BYOD (bring your own device) deviendra la règle plutôt que l’exception. Une prédiction faite suite à l’enquête menée par le consultant auprès de CIO affiliés à son Gartner Executive Program. D’ici 2016, 38 % des entreprises envisageraient déjà d’arrêter de doter leurs employés de matériel informatique.

Reste qu’il y a un hic majeur. La probabilité qu’une société américaine introduise le BYOD est 2 fois plus élevée qu’en Europe. Mieux encore, à l’échelle mondiale, le Vieux Continent est selon Gartner la zone où l’adoption du BYOD est la plus faible. Parmi les locomotives, on retrouve l’Inde, la Chine et le Brésil, des pays où les collaborateurs sont davantage habitués à utiliser leur propre matériel.

Cette frilosité de l’Europe face au BYOD s’explique sans doute par la législation sur le travail et les règles sur la vie privée, sans parler de la parafiscalité en matière de tablettes, smartphones et PC (de travail). Pour un employeur, il est parfois plus intéressant de ‘rétribuer’ (de ‘rémunérer’?) un collaborateur sous la forme d’un smartphone ou d’une tablette, comme c’est le cas avec les voitures de société.

Voir egalement notre dossier BYOD en Data News 9 (10/5/2013)

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