Business Objects mise sur l”Enterprise Information Management’

Dans le monde de la Business Intelligence (BI), l’Enterprise Information Management (EIM) est la voie que veut emprunter Business Objects. Lors de la première conférence européenne des utilisateurs, Insight Europe, l’entreprise a expliqué sa nouvelle stratégie.

Après l’annonce officielle, le mois dernier, de la reprise de l’entreprise américaine en qualité des données Firstlogic, Business Objects peut jouer carte sur table: miser à fond sur l’EIM. L’EIM est un concept universel du processus complet de nettoyage et d’organisation des données et/ou de collecte virtuelle de ces données pour en puiser des rapports corrects et consistants. Une solution exhaustive, donc. Business Objects a dans ce but présenté une gamme de produits et de services lors de la première conférence européenne des utilisateurs à Cannes.On y trouve une suite de gestion de la qualité des données (issue du savoir-faire de Firstlogic) et le Data Integrator déjà existant pour procéder à de l’ETL (“extract, transform, load” à partir de plusieurs sources de données). Il y a encore le nouveau Data Federator pour regrouper virtuellement les données en provenance de nombreuses sources et exécuter rapidement des requêtes. Le Metadata Manager affiche en résumé l’origine des données et la manière dont elles ont abouti dans les rapports BI.”La stratégie EIM est issue d’un besoin que nous ressentions de la part des clients”, nous explique Pascal Clément, Vice President Data Integration chez Business Objects pour la zone EMEA, “plus la BI pénètre dans l’entreprise, plus le besoin de ce genre de rapport sur base de données de qualité croît. La BI devrait augmenter l’efficacité. Ce n’est pas que nous faisions fausse route avant, mais il s’agit plutôt d’une évolution logique de la technologie et des exigences que les clients lui posent.”Le phénomène EIM n’en est cependant encore qu’à ses débuts, admet Clément: “En rachetant Firstlogic, nous avons gagné pas mal de clients, pour la plupart américains. Mais le marché européen en est encore à ses premiers balbutiements pour ce qui est de la qualité des données et ce, par manque d’un acteur d’importance. Voilà pourquoi il est malaisé de prévoir dans quelle mesure l’EIM sera un succès. Il y a encore certainement des points sur lesquels nous pouvons étendre notre gamme EIM. Nous le ferons encore dans les mois à venir, y compris par de nouvelles reprises.”

Vous avez repéré une erreur ou disposez de plus d’infos? Signalez-le ici

Contenu partenaire