Bruxelles s’en tient fermement à la norme GSM stricte

Kristof Van der Stadt
Kristof Van der Stadt Rédacteur en chef chez Data News

Tous les pylônes d’antennes GSM installés dans la Région de Bruxelles-Capitale satisferont très certainement jusqu’à la fin de 2011 à la norme régionale de 3 volts par mètre. Voilà ce qu’ont déclaré la ministre bruxelloise de l’environnement Evelyne Huytebroeck (Ecolo) et les responsables de l’Institut Bruxellois pour la Gestion de l’Environnement (IBGE) lors d’une conférence de presse. L’IBGE dispose à présent aussi de davantage de moyens pour pouvoir effectuer des contrôles efficaces quant au respect de la norme.

Tous les pylônes d’antennes GSM installés dans la Région de Bruxelles-Capitale satisferont très certainement jusqu’à la fin de 2011 à la norme régionale de 3 volts par mètre. Voilà ce qu’ont déclaré la ministre bruxelloise de l’environnement Evelyne Huytebroeck (Ecolo) et les responsables de l’Institut Bruxellois pour la Gestion de l’Environnement (IBGE) lors d’une conférence de presse. L’IBGE dispose à présent aussi de davantage de moyens pour pouvoir effectuer des contrôles efficaces quant au respect de la norme.

Remontons quelques instants à septembre 2007. A cette époque, le parlement bruxellois avait décidé de limiter l’intensité du rayonnement des pylônes GSM à 3 volts par mètre, ce qui est deux cents fois plus strict que la norme recommandée par l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) et cinquante fois plus strict que la norme fédérale. Le gouvernement fédéral et les opérateurs GSM ont dénoncé la norme bruxelloise au Conseil d’Etat, mais ont été déboutés en janvier 2009. La Région de Bruxelles-Capitale a alors négocié avec les opérateurs en vue de pouvoir assurer le respect de la norme. Le respect de la norme sera par conséquent garanti tant en amont qu’en aval. C’est ainsi que l’IBGE fournit des permis environnementaux afin de limiter les ondes émises à la source et contrôle aussi le respect de la norme.

Logiciel de simulation

La Région de Bruxelles-Capitale dispose par conséquent d’un nouveau service en charge de la simulation et de la gestion des ondes électromagnétiques. Les sept fonctionnaires de ce service sont chargés du suivi des demandes de permis de bâtir pour les pylônes d’antennes, ainsi que de la fourniture des autorisations aux opérateurs qui respectent la norme. L’IBGE possède également un nouveau logiciel capable de simuler l’intensité des ondes émises jusqu’à un mètre.

Dans le passé, les opérateurs belges ont déclaré à plusieurs reprises que la nouvelle norme bruxelloise en matière de rayonnement, qui est nettement plus stricte que celles en vigueur en Wallonie et en Flandre, leur posait un problème. Fin avril, Benoit Scheen, CEO de Mobistar, expliquait encore que cette norme sévère hypothéquait même le déploiement ultérieur de l’internet mobile à Bruxelles. Depuis 2008, l’opérateur n’a en outre plus pu installer le moindre nouveau pylône GSM, parce que les permis de bâtir nécessaires ne lui étaient pas attribués.

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