Booster les centres de données existants via une mise à jour software

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Pieterjan Van Leemputten

Avec XtremIO 4.0, EMC entend permettre le support de plus grands ‘flash arrays’ dans les centres de données existants, conjointement avec une évolutivité plus poussée.

EMC est manifestement très enthousiaste à propos d’XtremIO 4.0. L’entreprise n’hésite pas à qualifier officieusement cette mise à jour de ‘The Beast’, une expression répétée à plusieurs reprises lors de sa présentation, et accompagnée de rugissements léonins très sonores et d’une ambiance ‘monstrueuse’ dépassant même les normes américaines. Tout cela pour souligner la possibilité offerte par la mise à jour de combiner davantage de capacité de stockage flash et de puissance de calcul au sein du centre de données, notamment dans le but de traiter en temps réel les (big)data.

“Ce qui rend entre autres Tesla aussi cool, c’est qu’elle propose une mise à jour logicielle qui rend votre voiture plus rapide. C’est exactement ce que nous voulons faire: vous fournir du software destiné à améliorer votre infrastructure existante”, a souligné Guy Churchward, President Core Technologies Division d’EMC.

La mise à jour est gratuite pour les XtremeIO v3.X arrays et porte la densité à quarante téraoctets par X-brick, un SAN storage appliance ultra-performant. Résultat: les données sont automatiquement rééquilibrées pour maintenir une fiabilité optimale. EMC entend ainsi permettre d’équiper les applications pour centre de données d’éléments tels les ‘in-memory copy services’ et l’automatisation des flux de travail à des fins d’analytique en temps réel et de ‘non-production database acceleration & SAP consolidation’ notamment.

La nouveauté, c’est une meilleure sécurisation des données et des possibilités de restauration avec “des points de récupération jusqu’à la minute à l’échelle du centre de données”.

L’update permet de configurer un X-Brick jusqu’à 40 téraoctets (contre 20 To avant). L’évolutivité peut ensuite atteindre huit X-Bricks contre six précédemment. Cela se traduit par un cluster de 320 téraoctets, acceptant un maximum de deux millions d’IOPS.

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