Bogaert aspire à un rôle plus en vue pour Fedict

Pieterjan Van Leemputten

S’il n’en tenait qu’au secrétaire d’Etat Hendrik Bogaert, Fedict jouerait un rôle plus important par delà les départements et ce, même s’il ne veut pas de transfert de compétences.

Hier, lors de la remise des Data News Awards, Bogaert a insisté sur la nécessité de confier un rôle plus en vue à Fedict: “Fedict doit assumer un rôle de leader, tout en conservant l’autonomie des services informatiques.”

L’objectif n’est donc pas que chaque département ICT soit pieds et poings liés à Fedict. “Je souhaite absolument respecter leur autonomie, mais Fedict peut jouer un rôle nettement plus en vue au niveau par exemple de l’analyse des processus et là où il existe des chevauchements.”

Fedict n’aurait donc pas plus de pouvoirs, mais devrait avoir une vision globale de l’ICT au sein des pouvoirs publics. Il n’existe actuellement pas de vue synoptique sur le nombre de collaborateurs et sur le montant budgétaire de l’ICT, parce que tout le monde est occupé dans son coin. Fedict devrait pouvoir fournir une réponse à terme, afin d’éviter, en tant que service supra-départemental, tout travail effectué en double. Comme c’est le cas lors de l’élaboration de nouveaux processus ou systèmes.

Du coup, Bogaert entend donner aussi plus d’espace à l’ICT: “L’ICT doit être privilégiée sur le plan des investissements. Par temps de crise, il faut oser pouvoir augmenter ses investissements.” Et de faire référence ici à la Suède notamment, où l’ICT a été amortie en sept années. Avec ce genre de mesure, il est plus facile de répartir un gros investissement sur plusieurs années.

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