Blackberry: Il n’y a pas de petites économies

Il y a un an, la question de l’utilisation des Blackberry au sein des administrations a fait couler beaucoup d’encre, en particulier en ce qui concerne les risques de confidentialité et d’intégrité dans l’échange des données.

Il y a un an, la question de l’utilisation des Blackberry au sein des administrations a fait couler beaucoup d’encre, en particulier en ce qui concerne les risques de confidentialité et d’intégrité dans l’échange des données.

Interrogé à ce propos, Yves Vander Auwera, responsable du département Shared Services du Fedict, se voulait rassurant et l’est toujours aujourd’hui. “Le réseau Blackberry offre les meilleures garanties de sécurité – dont une certification de l’Otan – et les utilisateurs au sein de l’administration veillent à ne l’utiliser que pour échanger des messages relativement peu critiques sur le plan de la confidentialité. Nous faisons confiance aux technologies et nous prenons nous-mêmes un certain nombre de mesures pour éviter les problèmes.”

La question du coût d’utilisation du Blackberry – les administrations suivies par le Fedict en utilisaient alors près de 80 et une centaine aujourd’hui – semblait autrement plus urgente, à en croire le responsable du Fedict. La réaction de RIM, le constructeur du Blackberry, ne s’est pas fait attendre. Celui-ci a examiné avec le Fedict les mesures à prendre pour faire baisser le montant de la facture. Et l’opération semble avoir porté ses fruits. “RIM nous a donné quelques tuyaux sur la bonne façon de paramétriser le Blackberry pour faire baisser les coûts, en particulier les coûts de roaming, ajoute Van der Auwera. L’un de ces tuyaux consiste à utiliser davantage l’infrastructure de RIM plutôt que celle de l’opérateur télécoms pour l’accès internet. On reste alors dans le volume du trafic inclus dans le contrat de base conclu avec RIM.”

Mais cette mesure n’est pas toujours applicable et elle requiert une gestion plus dynamique de la part du Fedict. Le prestataire ICT de plusieurs administations fédérales a donc aussi négocié avec les opérateurs telcos (Mobistar et Proximus essentiellement) pour obtenir davantage de transparence dans la facturation du service et a réussi à obtenir des conditions tarifaires plus avantageuses. Enfin, il a décidé de migrer ses contrats de téléphonie mobile dans le contrat-cadre FOR CMS (contrat multi-SPF). Mises toutes ensemble, ces différentes mesures pourraient dégager une économie de l’ordre de 20 à 25%. L’exercice semble d’autant plus opportun que le Fedict prévoit d’étendre l’accès des smartphones du type Blackberry – et depuis peu de l’iPhone – à l’ensemble des applications des administrations auxquelles il fournit ses services. Plusieurs tests devraient être achevés d’ici la fin 2008.

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