Blackberry examine une vente

Frederik Tibau est rédacteur chez Data News.

Le conseil d’administration de Blackberry a donné ce lundi son feu vert pour rechercher des ‘options stratégiques’, dont la vente de l’entreprise. Une alliance avec une autre société n’est pas non plus exclue.

Le conseil d’administration de Blackberry a donné ce lundi son feu vert pour rechercher des ‘options stratégiques’, dont la vente de l’entreprise. Une alliance avec une autre société n’est pas non plus exclue. Vendredi déjà, nous écrivions que Blackberry étudiait la possibilité de se retirer de la Bourse. Cela permettrait au fabricant de smartphones en difficultés d’avoir plus de liberté de mouvement et de pouvoir ainsi tenter de résoudre ses problèmes, sans que le grand public puisse venir regarder par-dessus son épaule.

Un comité spécial regroupant notamment le directeur Thorsten Heins va examiner les options possibles pour Blackberry. Les administrateurs insistent sur le fait que cet examen ne signifie pas automatiquement que cela débouchera nécessairement sur un accord.

Il y a quelques années, l’entreprise canadienne Blackberry construisait des smartphones très populaires, mais elle a depuis lors perdu pas mal de son éclat. Elle s’est accrochée longtemps à son concept d’appareils à clavier complet. Or, les consommateurs ont entre-temps accueilli à bras ouverts des téléphones à écran tactile, comme ceux des leaders du marché Samsung en Apple.

La valeur marchande de Blackberry a en l’espace de cinq ans reculé de 84 à moins de 5 milliards de dollars (quelque 3,6 milliards d’euros). Pourtant, l’entreprise est à l’entendre toujours forte au niveau financier. Sans investisseurs maugréant, il lui sera possible de disposer d’une plus grande liberté de mouvement pour réaliser un changement de cap radical et pour effectuer les injections financières nécessaires.

Son principal actionnaire, Fairfax Financial, n’envisage pas de vendre sa participation dans Blackberry. Prem Watsa, directeur de la société d’investissement, déclare au contraire vouloir soutenir Blackberry. Pour anticiper tout conflit d’intérêt éventuel, il renonce même à son siège au sein du conseil d’administration du fabricant de smartphones.

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