BISC: Cibler le respect des règles e-commerciales

Guy Kindermans Rédacteur de Data News

Le projet Belgian Internet Service Centre (BISC, au sein de l’Inspection Spéciale des Impôts) est aujourd’hui actif depuis un an environ et n’a eu de cesse de combattre la fraude comme celle à la TVA notamment durant cette période.

Le projet Belgian Internet Service Centre (BISC, au sein de l’Inspection Spéciale des Impôts) est aujourd’hui actif depuis un an environ et n’a eu de cesse de combattre la fraude comme celle à la TVA notamment durant cette période.

“Nous visons le respect des règles, afin que le commerce se déroule de manière plus correcte et que les négociants qui s’en tiennent à ces règles, ne soient pas désavantagés”, explique Dirk Dierickx, chef de projet BISC. Une collaboration avec des tiers s’est donc établie, afin de contrôler notamment les sites commerciaux .be malveillants établis à l’étranger. En outre, il s’agit de repérer aussi les abus dans notre pays, tels les ‘faux’ commerçants privés (éventuellement en combinaison avec la détection d’abus en matière de fraudes sociales). Dans ce but, le BISC collabore aussi intensivement avec des plates-formes de vente comme eBay, Kapaza et d’autres.

Même s’il s’agit encore d’un petit service avec ses 15 personnes, même si d’autres sont annoncées, le BISC profitera de l’extension du service ISI, entre autres par la création d’un cybersquad à la douane. Nombre de faux commerçants et d’abus peuvent en effet être détectés en suivant le trafic de colis en provenance de l’extérieur de l’Union européenne. Dierickx insiste formellement sur le fait qu’il ne s’agit pas de faire la chasse aux vendeurs occasionnels, mais à ceux qui ne respectent pas les règles en vigueur. Et plus l’importance de l’on-line croîtra dans le commerce – qui représente aujourd’hui déjà quelque 5% du total dans notre pays -, plus les règles devront être strictement respectées, afin de conserver la confiance des clients.

Dierickx ne peut pas encore faire le compte de ce que ses actions ont déjà rapporté, car en fait, son service collecte les informations permettant aux experts d’intervenir. Il compte lui-même dans son service sur des personnes ayant une solide connaissance IT et une grande créativité pour analyser les données au moyen des outils disponibles et parfois auto-développés. En outre, le BISC collabore avec des services tels la FCCU, le B-CCentre, les Affaires Economiques, la “cellule hormones”, ainsi qu’avec des collègues étrangers. Dierickx aimerait que la loi soit en la matière encore mieux adaptée aux développements du commerce en ligne. Le BISC a dès lors tout intérêt à coopérer avec les collègues néerlandais à un projet européen qui vise un affinement de la loi, entre autres dans l’optique de l’arrivée de l’informatique dans le nuage. Dierickx estime aussi que la Belgique doit viser au minimum la ratification de la ‘convention on cybercrime’ de Budapest datant de 2001.

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