Bing (Microsoft) commence à appliquer le ‘droit à l’oubli’ en Europe

Microsoft a suivi les traces de Google en commençant mercredi à laisser les internautes européens demander le retrait d’informations les concernant dans les résultats de son moteur de recherche Bing.

Microsoft a suivi les traces de Google en commençant mercredi à laisser les internautes européens demander le retrait d’informations les concernant dans les résultats de son moteur de recherche Bing. Il applique ainsi le “droit à l’oubli” prescrit par la Cour européenne de Justice de Luxembourg, qui avait estimé plus tôt cette année que les particuliers avaient le droit de faire supprimer les liens vers des pages comportant des informations personnelles périmées ou inexactes.

Les internautes européens ont désormais accès à un formulaire en ligne où ils peuvent identifier les pages internet spécifiques devant à leur avis être omises dans les résultats d’une recherche sur Bing portant sur leur nom. Ils doivent notamment y prouver leur identité, préciser s’ils sont une personnalité publique et expliquer les raisons de leur demande.

“Ces informations nous aiderons à évaluer l’équilibre entre votre intérêt individuel à la protection de votre vie privée, et l’intérêt public consistant à protéger la libre expression et le libre accès à l’information”, explique Microsoft aux internautes.

Comme Google avant lui, il précise qu’une demande “ne garantit pas qu’un résultat de recherche spécifique sera bloqué”.

Google avait indiqué au début du mois avoir reçu 70.000 demandes de retrait de liens concernant des internautes européens depuis le 30 mai, date à laquelle il avait mis un formulaire similaire en ligne.

(Belga/FT)

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