Les puces de mémoire combinant la vitesse de la DRam et la …
Les puces de mémoire combinant la vitesse de la DRam et la conservation d’informations de la Flash, pourraient être plus économiques qu’on ne le pensait, selon une étude européenne.
Un concept des années septante, le memristor (l’acronyme de ‘memory’ et de ‘resistor’, traduit en français par memrésistance), qui a fait l’objet d’une première démonstration en 2010, offre l’avantage de pouvoir être utilisé comme élément de base pour la mémoire vive (comme la DRam) et pour le stockage de données (comme la mémoire Flash). En outre, le memristor est aussi plus compact que les éléments de mémoire qu’on retrouve dans la mémoire Flash par exemple, ce qui autorise des densités supérieures. Ses applications possibles concernent les véritables systèmes ‘instant on’ (parce que le contenu de la mémoire vive est conservé), ainsi que les appareils mobiles notamment (grâce à un fonctionnement nettement plus économe en énergie).
Jusqu’à présent, l’on utilisait pour le memresistor des matériaux davantage exotiques, mais lors d’une récente conférence organisée par l’European Materials Research Society, l’on a présenté une étude réalisée en Grande-Bretagne, en France et en Espagne, d’où il ressort que des techniques classiques basées sur le silicium sont aussi possibles. Cela pourrait générer une production plus économique des nouveaux composants de mémoire en remplacement de la mémoire Flash dans les systèmes de stockage transistorisés et dans les clés de mémoire USB. Les nouveaux composants de mémoire seraient non seulement nettement plus rapides, mais aussi très économes en courant, selon les chercheurs. Même si d’autres formes de mémoire memristor se trouvent plus proches déjà de la phase de commercialisation, les chercheurs comptent quand même sur l’intérêt de l’industrie.
Outre les applications de stockage de données, la technologie du memristor est aussi envisagée comme élément de base pour la fabrication de processeurs.
