Beaucoup de nos politiciens ne comprennent rien aux médias sociaux

Stefan Grommen Stefan Grommen est rédacteur de Data News.

La comparaison entre la campagne présidentielle menée par Barack Obama – qui a pleinement exploité les possibilités des médias sociaux – et les campagnes électorales de nos hommes/femmes politiques ne tient pas la route. Voilà ce qui ressort d’une étude réalisée par l’agence web LBi.

La comparaison entre la campagne présidentielle menée par Barack Obama – qui a pleinement exploité les possibilités des médias sociaux – et les campagnes électorales de nos hommes/femmes politiques ne tient pas la route. Voilà ce qui ressort d’une étude réalisée par l’agence web LBi.

Entre le 28 mars et le 28 mai derniers, LBi a contrôlé l’activité en ligne de 40 politiciens belges. L’agence a examiné notamment le nombre de fans sur Facebook et d’adeptes sur Twitter, l’activité sur leurs blogs, la pertinence de leurs messages, ainsi que la façon dont ils traitent le ‘user generated content’. Sa conclusion est douloureuse: la plupart des politiciens n’ont rien compris à la force et aux possibilités offertes par les médias sociaux.

C’est ainsi que LBi indique que le ton du message n’est pas du tout approprié. Les politiciens parlent trop d’eux-mêmes ou se prêtent trop peu au dialogue, la base de la communication ‘web 2.0’. Aborder personnellement les gens et exploiter l’interactivité sont dès lors des denrées rares. “Il est très clair que nombre de ces profils 2.0 sont l’apanage de collaborateurs ou d’agences de communication externes”, analyse LBi. En outre, il manque totalement de ‘call to actions’ et d”empowerment’, des façons pour leurs fans de transmettre leur message.

Les meilleurs élèves sont en Wallonie surtout Michel Daerden, Elio Di Rupo, Didier Reynders et Jean-Michel Javaux, alors que les derniers de classe sont Isabelle Durant, Anne Delvaux et Armand De Decker.

En Flandre, Patrick Dewael, Vincent Van Quickenborne, Yves Leterme et, dans une moindre mesure, Guy Verhofstadt s’en tirent assez bien, alors que Filip Dewinter, Karel De Gucht, Geert Bourgeois et Stefaan De Clerck éprouvent des difficultés.

Selon LBi, il existe de nombreux jeunes politiciens qui ont compris tout le potentiel de web 2.0, mais qui sont encore trop peu connus pour pouvoir faire la différence. En outre, beaucoup de politiciens se sont intéressés trop tard aux médias sociaux. Voilà pourquoi, selon l’agence, il serait intéressant de suivre leurs activités en ligne après les élections car: “La façon dont ils/elles s’y prennent actuellement, ne s’avère être rien de plus qu’une tentative crispée dans un domaine dont ils n’ont rien compris.”

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