Bea rejette l’offre d’Oracle

Pour acquérir son concurrent Bea Systems, le géant des logiciels Oracle devra mettre plus d’argent sur la table que les quasiment 6,7 milliards de dollars prévus dans sa première offre. Selon la direction de Bea, les résultats de l’entreprise, qui doivent encore être communiqués, devraient pousser le cours de la Bourse vers le haut.

Pour acquérir son concurrent Bea Systems, le géant des logiciels Oracle devra mettre plus d’argent sur la table que les quasiment 6,7 milliards de dollars prévus dans sa première offre. Selon la direction de Bea, les résultats de l’entreprise, qui doivent encore être communiqués, devraient pousser le cours de la Bourse vers le haut.

Oracle avait offert 17 dollars cash par action Bea, soit un total de 6,66 milliards de dollars, et ce sur base du cours boursier de l’action Bea. L’offre 40 fois supérieure au cours de la Bourse est largement suffisante, selon Charles Philips, président d’Oracle. “Pas d’accord”, réagit-on chez Bea. Dans un courrier adressé à Philips, William Klein, ‘vice president business planning & development’ de Bea, déclare que le cours boursier actuel est trop bas par rapport aux performances de l’entreprise. En d’autres mots, les derniers résultats, une fois qu’ils seront annoncés, devraient dynamiser le cours de l’action Bea.

Selon certains analystes, Bea Systems table sur quelque 20 dollars par action, soit 7,8 milliards de dollars en tout. La question est de savoir si Oracle peut justifier un pareil montant auprès de ses actionnaires. Entre-temps, d’autres acteurs intéressés se manifestent: HP, CA, IBM et Microsoft. Des analystes prétendent que SAP ne resterait pas non plus les bras croisés. EWeek indique que Bea a aujourd’hui aussi pris des mesures pour se protéger contre toute tentative de rachat hostile (ce qu’on appelle ‘poison pills’). Oracle peut cependant aussi les contester au tribunal.

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