Atos Origin tente d’apaiser l’agitation sociale

Comme les griefs des syndicats chez Atos Origin Belgique ont été largement commentés dans les médias, l’entreprise souhaite à présent clarifier les choses, tout en ajoutant qu’elle entend reprendre les négociations avec les syndicats.

Comme les griefs des syndicats chez Atos Origin Belgique ont été largement commentés dans les médias, l’entreprise souhaite à présent clarifier les choses, tout en ajoutant qu’elle entend reprendre les négociations avec les syndicats.

Le licenciement d’un employé a provoqué, hier, la distribution de pamphlets par les syndicats chez Atos Origin Belgique. Selon ceux-ci, l’entreprise “tirerait sur le pianiste”, étant donné que la personne licenciée était elle-même un représentant syndical et avait relevé un certain nombre de “situations sociales intolérables” dans l’entreprise. Dans leurs pamphlets et communiqués de presse, les syndicats fulminaient contre le licenciement, contre l’ambiance de travail chez Atos Origin, ainsi que contre l’échec des négociations sociales.

Atos Origin s’était dans un premier temps limitée à un bref commentaire, “pour ne pas envenimer la polémique initiée par les syndicats”. Après que les reproches formulés par ces derniers se soient étalés en long et en large dans la presse et après une concertation poussée avec le siège central français, les responsables belges ont enfin souhaité faire clairement connaître leur position.

À propos du licenciement, l’entreprise répète qu’il est dû à “une divergence entre les ambitions d’une personne et les perspectives que nous pouvons offrir”. Pour ce qui est de l’ambiance de travail, Atos Origin met l’accent sur le fait que l’entreprise demande de la flexibilité de la part de ses collaborateurs, et ce dans l’intérêt du client. Pour cette adaptation des conditions de travail, “notre personnel est rémunéré conformément aux contrats de travail et aux pratiques dans le secteur ICT”, selon le communiqué.

Au niveau des problèmes de concertation sociale, Atos Origin affirme “qu’un accord trouvé à un stade précoce de ces négociations a été malheureusement remis en question du fait que des points d’agenda imprévus et complètement nouveaux se sont manifestés. Nous sommes évidemment prêts à reprendre nos discussions avec les syndicats.”

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