Assange évoque de nouveaux dévoilements de la part de Wikileaks

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Julian Assange, fondateur du site web déclencheur d’alertes Wikileaks, a évoqué ce mardi toute une série de nouveaux dévoilements dans les prochains mois. Il n’a pas précisé ce dont il s’agirait.

L’objectif est de publier chaque semaine de nouvelles informations et ce, durant les dix semaines à venir, a-t-il déclaré lors d’une visioconférence transmise vers Berlin. Ces renseignements émaneront de ‘trois puissantes organisations dans trois pays différents’. Mais la figure de proue de Wikileaks n’en a pas dit davantage.

Il a simplement ajouté qu’avant le 8 novembre, le jour où les Américains se rendront aux urnes pour élire leur nouveau président, tous les documents en sa possession ayant trait à la course à la Maison Blanche seraient publiés.

Dans le cadre de l’événement marquant le dixième anniversaire de l’enregistrement de l’adresse web de Wikileaks, l’on prévoyait des déballages à propos de la candidate démocrate à la présidence américaine, Hillary Clinton, déballages susceptibles de torpiller sa campagne. Mais cela resta lettre morte.

“Vous devez comprendre que si nous voulons rendre public quelque chose qui soit lié aux Etats-Unis, nous n’allons pas le faire à trois heures du matin”, a déclaré l’Australien, en faisant référence à l’heure qu’il était sur la côte est de l’Amérique, lorsqu’il prit la parole.

Des dévoilements significatifs

A partir de l’ambassade équatorienne à Londres, où il est réfugié depuis l’été 2012, afin d’échapper à une extradition vers la Suède suite à une affaire de viol, il a assuré que les nouvelles publications seraient significatives et qu’elles “montreraient des aspects intéressants des factions qui détiennent le pouvoir aux Etats-Unis”.

Assange a rejeté les accusations selon lesquelles il serait un instrument de Moscou. Après la fuite de 20.000 courriels de la direction du parti démocrate, lors de l’ouverture de la convention de ce dernier, des experts ICT avaient affirmé aux Etats-Unis que les serveurs e-mail avaient été piratés par des hackers liés aux services secrets russes.

Chasse aux sorcières sur Wikileaks

Selon l’Australien, Wikileaks fait l’objet d’une chasse aux sorcières orchestrée tout spécialement par Clinton, d’une manière qui fait penser à la répression des communistes dans les années cinquante à l’instigation du sénateur Joseph McCarthy.

Lors de la conférence de presse, des responsables de Wikileaks ont confirmé des renseignements dévoilés, selon lesquels Clinton, lorsqu’elle était encore ministre des affaires étrangères, aurait proposé de lancer une attaque de drones sur Assange.

Interrogé sur le sujet, Assange n’a pas souhaité révéler quelles mesures de sécurité l’avaient poussé à faire son annonce non pas du balcon de l’ambassade d’Equateur, comme c’était prévu au préalable, mais bien par visioconférence.

(Belga/WK)

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