Apple et Ericsson s’affrontent de nouveau en matière de brevets

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Apple se tourne vers la Justice, parce qu’Ericsson demande trop d’argent pour ses brevets LTE. Mais le géant télécom suédois anticipe et fait appel à un autre tribunal pour la même raison.

En 2015, les affrontements sur les brevets risquent de ne pas s’interrompre non plus. Cette fois, c’est Apple qui estime qu’elle doit payer beaucoup trop pour des brevets relatifs aux standards de la technologie LTE d’Ericsson. Selon le fabricant de l’iPhone, Ericsson veut être payée en fonction d’un pourcentage du prix de vente des smartphones ou tablettes produits par Apple. Alors que cette dernière trouve que la valeur doit être déterminée sur base du prix de la puce intégrant la technologie brevetée.

Les deux entreprises avaient conclu un accord en 2008 déjà, mais ce dernier est arrivé à échéance, et de nouvelles négociations n’ont rien donné. Voilà pourquoi Apple tente à présent d’obtenir raison par le truchement d’un tribunal californien, mais même si elle est déboutée, l’entreprise exige que le juge fixe un prix.

Ericsson n’attend pas le jugement et se tourne pour le même litige vers un tribunal du Texas, là où se trouve son quartier général américain. Le fait que les deux protagonistes s’adressent à des tribunaux différents pour la même raison, laisse supposer aussi que certains juges prennent des décisions plus ou moins à l’avantage des propriétaires de brevets.

De l’argent pour le personnel de Google, Apple, Intel et Adobe?

Heureusement, certains litiges prennent également fin. C’est ainsi qu’Apple, Adobe, Google et Intel ont conclu un nouvel arrangement à l’amiable avec des employés mécontents, afin de ne pas se ‘chiper’ mutuellement du personnel.

L’affaire court depuis quelques années déjà et est devenue une ‘class action suit’, par laquelle des milliers de travailleurs portaient des accusations contre les entreprises en question. Comme les quatre sociétés ont donc décidé de ne pas se ‘chiper’ réciproquement du personnel, il y a moins de chances que des travailleurs s’en aillent, ce qui évite souvent des augmentations de salaires ou autres extras.

Un précédent accord à l’amiable n’avait pas été approuvé, parce que le montant que les quatre entreprises devaient débourser, était trop bas. Un nouvel accord, à propos duquel on ne connaît actuellement guère de détails, est à présent examiné par un juge.

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