ANPR: Certains anticipent un changement de la ‘loi caméras’

Stefan Grommen Stefan Grommen est rédacteur de Data News.

Le système d’identification des plaques minéralogiques (ANPR) pour les services de police, que Zenitel nous présentait l’an dernier, n’a pas encore atteint le succès commercial espéré.

Le système d’identification des plaques minéralogiques (ANPR) pour les services de police, que Zenitel nous présentait l’an dernier, n’a pas encore atteint le succès commercial espéré.

Tout comme il y a un, quelque 20 systèmes sont aujourd’hui opérationnels dans quasiment 10 zones de police. “Il est vrai que la demande s’est nivelée, déclare Bart Boschmans, sales manager chez Zenitel. La première vague – la période des adeptes précoces – est aujourd’hui derrière nous. Des zones plus importantes, notamment dans la province d’Anvers, se mettent progressivement à s’y intéresser.”

L’an dernier, Boschmans rêvait tout haut d’un système par corps de police en Belgique, soit quasiment 200 appareils. “Tel est encore et toujours l’objectif, mais l’an dernier, l’adoption a quand même été plus lente que prévu.” Une explication à cette situation a pour nom la loi du 21 mars 2007 réglant l’installation et l’utilisation des caméras de surveillance, ce qu’on appelle la ‘loi caméras’. “Pas mal de corps émettent encore des doutes sur cette loi, explique Raymond Bruyninckx, project manager. Même si cela est fonction d’un corps ou d’un autre, certains craignent que l’utilisation d’une solution comme la nôtre ne soit pas juridiquement hermétique.” Une modification de la loi récemment approuvée par la Chambre et une circulaire ultérieure devraient bientôt gommer les imprécisions légales en matière d’utilisation des caméras fixes et mobiles.

Pour rappel, le système ANPR proposé par Zenitel est fabriqué par l’entreprise canadienne Genetec, mais est encore développé par Zenitel. Il se compose d’un Sharp, un appareil placé sur le toit d’une voiture et qui contient une caméra de contrôle à infrarouges et un processeur, ainsi qu’un PC à l’intérieur du véhicule. Le processor interprète le texte de la plaque minéralogique et envoie les photos et l’interprétation vers le PC embarqué. Ce dernier vérifie alors dans la base de données SQL si la voiture est recherchée pour l’une ou l’autre raison.

Depuis l’an dernier, la solution a encore été perfectionnée, selon Bruyninckx: “Nous avons à présent ajouté un filigrane aux photos, afin qu’elles soient utilisables en justice. Nous veillons aussi à un cryptage supplémentaire des données lors du rapatriement des données sur le PC. Nous avons aussi prévu une fonction wildcards, permettant la recherche dans une liste de plaques minéralogiques signalées, mais incomplètes.” Des adaptations ont été également effectuées dans le back-office. “Le datamining a été nettement amélioré. Et nous avons prévu une connexion avec VirtualEarth, ce qui évite de devoir acheter une carte adaptée à chaque zone.” Autre petit extra: un dispositif qui relie sans fil (par technologie mesh) la caméra avec le PC dans la voiture. Il est alors possible de rehausser la caméra, afin que la police puisse intercepter immédiatement les véhicules recherchés dans la circulation.

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