Alcatel-Lucent va-t-elle renoncer à ses activités mobiles?

Des analystes débattent de la question de savoir si Alcatel-Lucent doit se débarrasser de ses activités de réseau mobile chancelantes.

Des analystes débattent de la question de savoir si Alcatel-Lucent doit se débarrasser de ses activités de réseau mobile chancelantes.

Voilà ce que déclare l’agence de presse Reuters, qui suggère ouvertement que le nouveau CEO de l’entreprise fusionnée, Ben Verwaayen, pourrait choisir de supprimer les activités mobiles. Celles-ci engloutissent en effet une masse d’argent et n’a aucune perspective de commandes importantes avant 2010, du fait que les opérateurs sont en train de juguler leurs dépenses.

De nouvelles mesures stratégiques seront présentées le 12 décembre en vue de réduire les pertes d’Alcatel-Lucent.

Deux analystes estiment que “les activités mobiles sont trop limitées” et qu’Alcatel-Lucent “ne gagnera jamais vraiment d’argent avec celles-ci”. Ils affirment que l’entreprise doit se concentrer sur les activités fixes, les logiciels et l’intégration. Pourtant, un analyste d’Exane BNP Paribas ne partage pas cet opinion: “Je ne m’attends pas à ce qu’Alcatel-Lucent renonce à ses activités mobiles, ce serait du suicide. Si j’étais France Telecom et si je voyais un équipementier incapable de fournir des solutions fixes et mobiles complètes, je ne négocierais pas avec lui. Ce serait donc la perte non seulement de l’activité mobile, mais aussi de l’activité fixe.”

Si l’entreprise conserve sa branche mobile, elle devra, selon les analystes, présenter un carnet de route R&D clair prévoyant des investissements dans LTE, souvent qualifié de standard mobile de demain. Selon une estimation, Alcatel-Lucent aurait perdu 600 millions d’euros en 2007 dans ses activités 3G. “Il convient d’en revenir au seuil de rentabilité et d’améliorer simplement la marge opérationnelle de 2 pour cent cette année à 6 pour cent.”

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